mercredi 10 septembre 2014

Échange de mauvais procédés (2)

Relisez le chapitre 1

— C’est vraiment une aubaine, Camille, que tu aies pu trouver à te loger à des conditions aussi intéressantes : 250 €, à Paris, c’est un cadeau qu’il te fait, le propriétaire.
— Oh, tu sais, Papa, j’aurai quelques services à rendre en contrepartie ; c’est ce que précisait son annonce, en tout cas : il doit avoir besoin d’un petit coup de main de temps en temps, avec ce grand appartement.
— Et qu’est-ce qu’il fait, dans la vie ?
— C’est un retraité ; il est veuf depuis quelques années.
— Retraité et veuf ? Sûr que tu vas lui rendre bien des services, à ce pauvre homme…

« Pauvre homme, monsieur Michel ? On voit vient que tu ne le connais pas… Tu le prends pour un infirme, ou même pour un grabataire ! Je sais bien qu’il est malsain ; il vaut mieux que je ne te le dise pas, Papa, sinon tu me défendras d’habiter chez lui. Mais comment faire autrement ? Vous n’avez pas les moyens de dépenser le double pour me loger ; et là, adieu les études. Je n’aurai alors plus qu’à espérer trouver un emploi de caissière au supermarché du coin. Toute ma vie, je ne serai qu’une minable petite employée qui gagnera tout juste de quoi survivre… Non, pas moi ! Même si je prends des risques, je ne peux pas refuser cette opportunité : j’irai à la faculté, quoi qu’il m’en coûte. »
—ooOoo—



Ces trois jours passèrent rapidement, entre la préparation des fournitures scolaires et les vêtements à emballer. Elle n’emportait pas grand-chose, en fait : juste de quoi tenir pendant quatre mois, jusqu’aux vacances de fin d’année. Elle aurait bien aimé pouvoir revenir plus souvent à Montauban, mais ses parents ne pouvaient pas supporter une dépense aussi importante. Camille, qui n’avait jamais quitté le cocon familial, se demandait comment elle allait pouvoir supporter cette longue séparation… Mais la réussite de ses études lui imposait ce sacrifice.

Le jour fatidique du départ arriva. Après avoir fait ses adieux à sa famille et à ses amis, elle prit place aux côtés de son père ; voyager en train eût été impossible avec les bagages qu’elle emportait, même s’ils tenaient largement dans le coffre et sur la banquette arrière de la voiture familiale. Comme la route était longue, ils partirent au lever du jour. Cinq heures trente de conduite, ce n’est pas ça qui allait impressionner son père, chauffeur routier de son état. Par contre, il détestait Paris et toute l’agitation de cette ville. C’est pourquoi il avait prévu de faire l’aller-retour dans la journée. Cette journée qui s’annonçait comme caniculaire : déjà 30° vers 7 heures du matin !

Pour supporter la chaleur, Camille avait opté pour un short de couleur crème et un débardeur blanc. Ainsi elle serait plus à l'aise pour le déménagement. Heureusement que la voiture de son père était climatisée ! Après ce qu'il fallait de circulation anarchique pour énerver le conducteur aux abords de la capitale, ils arrivèrent au pied de l'immeuble de Michel. Par miracle, une place se libérait devant eux, juste au bon endroit. Camille prit son courage à deux mains et ouvrit la portière. Ce fut un violent choc thermique : sortant de l’habitacle relativement frais, elle se retrouva instantanément dans une atmosphère étouffante de 37° ! Son père, habitué à travailler dans des conditions difficiles, n’y prêta pas attention. Il commença à décharger la voiture alors que sa fille sonnait à l’interphone.

— Bonjour Monsieur ; c'est Camille. Je suis avec mon père pour le déménagement. Pourriez-vous nous ouvrir ?

Aucune réponse, mais la porte s'ouvrit.
Le père, avec un sourire, découvrit la beauté de l'édifice. Le petit ascenseur était suffisant pour contenir le premier chargement qu'accompagnait l'étudiante pendant que son père déchargeait la voiture et transférait les paquets dans le hall d'entrée de l'immeuble.

Camille sonna à la porte de l'appartement ; Michel lui ouvrit, vêtu d'une chemise simple et d'un pantalon de toile noire. Une douce fraîcheur s'échappa par la porte : l'appartement semblait parfaitement climatisé. Michel ne dit rien mais désigna du doigt la porte de la chambre. Camille ne dit rien non plus et alla vite transporter les affaires, très intimidée. À peine eut-elle terminé qu'elle vit l’ascenseur remonter avec un second chargement, qu'elle emporta à son tour dans sa chambre. L’ascenseur remonta une seconde fois avec le reste des affaires qu’accompagnait le père de la jeune fille. Il vint directement à la rencontre de Michel.

— Bonjour Monsieur ; enchanté. Je suis le père de Camille

Le sourire du bailleur s'éclaira d'un large sourire tandis qu’il s’efforçait de faire quelques pas d’une démarche peu assurée en direction du père de Camille, courbé comme s’il souffrait au niveau du bassin.

— Bonjour, Monsieur. Je suis ravi de vous rencontrer.
— Vous êtes très généreux d'accepter de recevoir une locataire dans ces conditions !
— Oh, vous savez, je suis un peu seul ; nous avons eu leur âge : nous savons que la vie n'est pas toujours facile et qu'un coup de pouce ne fait pas de mal. Et puis, votre fille me sera d’un grand secours pour les quelques tâches ménagères qu’il m’est pénible d’accomplir à cause de mes problèmes de santé…

Les deux hommes semblaient s’entendre à merveille, et une aimable discussion s’engagea entre eux. Michel semblait bien différent de celui que Camille avait vu lors de leur première rencontre : plus gentil et plus affable. Rassuré, le père de l’étudiante prit congé en s’excusant de devoir repartir aussi rapidement. Camille s’approcha d’une fenêtre pour lui adresser un dernier signe lorsqu’il entra dans sa voiture. Elle suivit le véhicule du regard jusqu’à ce qu’il eût disparu. Elle se retourna alors et vit Michel, adossé au chambranle ; curieusement, il ne semblait plus avoir de problèmes de santé : il s’était redressé, déployant sa haute stature, et son regard brillait d’une lueur malsaine…

— À nous deux, maintenant…

Sur un ton sec et cassant, Michel prit la parole.

— Il y a trois jours, je t'avais donné des consignes au sujet de la tenue vestimentaire que tu dois adopter ici ! Dès demain, nous irons nous procurer ce qu'il te faut.
— Mais vous aviez seulement parlé d'une tenue pour faire le ménage, Monsieur…
— Peut-être ; mais j'ai changé d'avis, depuis. Et sache qu'ici, je suis le maître ! Maître de maison, bien sûr ; mais surtout, Maître tout court !
— Changé d'avis ? Mais que voulez-vous exactement ?

Camille, gênée, ne pensait pas que ça se passerait de cette manière. Son père venait de partir, et il ne décrochait jamais son téléphone quand il conduisait : pas moyen de le joindre avant son retour à Montauban !

— Tu ne croyais quand même pas que j'allais te faire un tel cadeau, 250 € de loyer, sans aucune contrepartie ?
— Si, bien sûr, mais que voulez-vous ?
— Une obéissance absolue.

Camille évita la remarque, espérant pouvoir ainsi s'en dédouaner plus tard.

— Vous n'avez toujours pas parlé de se changer ; pour porter quoi ?
— Lorsque tu effectueras des tâches ménagères. Je te l'ai déjà précisé il y a trois jours. Et tu ne porteras pas de sous-vêtements. Alors, qu'est-ce que tu attends ? Retire-les !

Camille le regarda ; ses yeux s'arrondirent. Visiblement, elle avait du mal à en croire ses oreilles… En dictant ses ordres, Michel sentit l'excitation l'envahir. Sous son pantalon, sa verge prenait de l'ampleur ; pouvoir exercer sa domination sur cette gamine le mettait dans tous ses états, et il attendait avec impatience qu'elle enlève son petit short blanc pour voir si sa touffe était aussi rousse que ses cheveux.

Réalisant qu'il était très sérieux, elle se rendit dans sa chambre pour se changer. Là, elle se déshabilla entièrement, hésita quelques instants puis ne remit que son débardeur et son short. Le tissu lui moulait étroitement le derrière ; et que dire du débardeur qui laissait clairement voir la forme de ses tétons ? Honteuse, la tête baissée, elle retourna dans le living où l'attendait Michel.

— Ah, c'est quand même mieux comme ça ! Mais, dis-moi… Je me trompe ? Tes tétons sont tout érigés. Ça t'excite ?
— Non ! Je... parfois, on ne sait pas pourquoi...

Elle se cachait la poitrine en croisant les bras.

— Tu es bien pudique, Camille... Tourne-toi !

Elle obéit, heureuse de dissimuler sa poitrine, mais loin de se rendre compte que son short ne cachait plus rien de son petit cul bien rond. À la vue de ce fessier cambré et rebondi, la verge de Michel tressauta. D’une main, il tritura voluptueusement son membre par-dessus son pantalon, ce qui ne fit qu'ajouter à son excitation.

— Bon, tu peux te retourner, à présent.

Camille se retourna lentement. N’osant pas regarder Michel en face, elle gardait les yeux baissés… et son regard se posa sur son pantalon déformé ! Cette bosse était plus qu'explicite, et il n'était nul besoin de lui faire un dessin, aussi innocente qu'elle pût l’être… Déjà, le doux frottement du débardeur sur ses tétons avait commencé à l'exciter bien malgré elle, et la sensation du tissu sur la peau nue de son pubis n'avait rien arrangé ! Et maintenant, la vision de ce sexe dissimulé la troubla encore plus. C'est avec une gêne mêlée de honte et de remords qu'elle sentit une chaleur envahir son bassin.

— Que regardes-tu ?

La question claqua comme un coup de fouet. Elle releva la tête, rouge comme une pivoine.

— Euh… le parquet. Il est magnifique !
— Puisqu'il te plaît tant, ce sera à toi de l'entretenir.

En prononçant ces mots, Michel imaginait déjà Camille à genoux, en train de cirer le parquet, son beau petit cul se trémoussant au gré de ses mouvements...

— Je vous prie de m'excuser, mais je dois aller installer mes affaires.
— Bon, vas-y ; mais que cela ne te prenne pas trop de temps car il va falloir préparer le dîner.
— Très bien.

Elle repartit vers sa chambre et s'y enferma. Installer ses affaires la rassurait : c'était un peu de la fac qu’elle entrevoyait, avec l’espoir d'un avenir plus libre, plus heureux.

—ooOoo—



Michel commençait à s'impatienter. Déjà une demi-heure que Camille était dans sa chambre ; avait-elle besoin d'autant de temps pour mettre en place ses quelques affaires ? Il pensa qu'elle faisait tout pour l'éviter. « Je vais voir ce qu'elle fait. » Il prit la tenue de soubrette qui lui était destinée et frappa à sa porte.

— Je t'apporte ta tenue, Camille ; ouvre-moi !
— C'est ouvert, vous pouvez entrer.

Dans la chambre, Camille avait fini de ranger ses affaires scolaires. Ses vêtements, par contre, formaient un tas situé juste sous la fenêtre. Cela donna à Michel une idée assez perverse qu'il allait garder pour plus tard… Pour l’instant, l'essentiel consistait à l'occuper suffisamment pour que ce tas de vêtements ne bouge pas de là.

— Tiens ; passe ça, et rejoins-moi dans la cuisine dès que tu seras prête.

Remarquant qu'il n'était pas disposé à la laisser seule pour revêtir son uniforme de soubrette, Camille hésita à se dévêtir devant lui.

— Alors, qu'attends-tu ?
— Je me changerai dès que je serai seule dans ma chambre.
— Ah, tu es pudique ? J'espère que ça va vite changer… dit-il d'un ton goguenard.

Il se retira, mais ne referma pas complètement la porte ; elle s'en chargea pour lui et se changea. Comme elle s'en doutait, là non plus il n'y avait pas de sous-vêtements. Le bustier mettait sa poitrine en valeur sans trop l'exhiber ; mais pour la jupe, c'était bien différent : très légère, elle ne lui arrivait même pas à mi-cuisses, menaçant de tout dévoiler si elle se penchait trop.

Camille apparut à l'entrée de la cuisine, où Michel l'attendait. Quelle vision excitante...

— Pour ce soir, c'est assez simple ; tu n'auras pas trop à faire pour cette première journée : j'ai prévu des surgelés. Tu n'auras qu'à les réchauffer dans le four. En attendant que ce soit chaud, tu disposeras les couverts sur la table du living.

Il sortit de la cuisine pour se rendre dans le living, où il s'installa dans un confortable fauteuil. Il déplia un journal et fit mine de lire.

Camille se mit sérieusement au travail. La demande était parfaitement raisonnable ; elle en fut rassurée. Évidemment, elle n'avait pas pris la pleine mesure de la longueur de la jupe ; et surtout, les petits jupons l'avaient empêchée de remarquer qu'elle était un peu plus courte sur l'arrière. Ainsi, lorsqu'elle se pencha pour mettre le couvert, le tissu remonta juste assez pour offrir à Michel la vue d'un demi-cul tout blanc, ferme et lisse. Mieux encore : entre ses cuisses apparurent les contours charnus d'un sexe que recouvrait une fine toison d'un roux clair.

Le sang de Michel ne fit qu'un tour. Le charmant petit cul de Camille et sa fente vulvaire dont les petites lèvres dépassaient l'émoustillèrent au plus haut point. À l'abri des pages de son journal, il ouvrit sa braguette pour en extirper sa verge bandée qu’il entreprit de caresser discrètement pour ne pas attirer l'attention de sa locataire. La jeune fille continuait à vaquer tranquillement à ses occupations, sans remarquer l’activité libidineuse de son propriétaire qui se livrait à des attouchements obscènes tout en guettant avidement l’intimité dénudée que les mouvements de Camille offraient à sa concupiscence.

Partant de son bassin qui se cambrait sous l’effet du désir, il sentit les fourmillements annonciateurs de sa proche jouissance remonter doucement le long de sa verge ; encore quelques va-et-vient le long de son membre prêt à exploser et l’orgasme l’envahit tandis qu’il essayait vainement de masquer son râle de plaisir par une toux non convaincante. Son gland violacé expulsa de longs jets de sperme sur les pages du journal. Malheureusement pour lui, le premier – le plus puissant de tous – vint s’écraser sur le parquet. Bien que soulagé, il vit là une occasion supplémentaire d’humilier sa locataire.

— Dis-moi, Camille… Ce parquet est taché. Qu’est-ce que c’est ? Va vite chercher un chiffon pour le nettoyer !

Auteur : Lioubov

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