mardi 9 août 2016

Indécences - Itinéraire d'une dévergondée (16)

Relire le chapitre 15

Petit pont


Avec le pénis mou de Gildas en bouche et un autre qui glissait comme une limace entre mes doigts, je me laissais examiner le postérieur par Claude. Là où d’autres femmes se seraient plus que raisonnablement vu abaissées, voire avilies ou humiliées, je ressentais à l’inverse un pouvoir de puissance – celui d’être convoitée – que seul donnait la constitution de mon sexe face à la virilité opposée. Je voulais tout connaître de ces authentiques plaisirs qui s’offraient à ma liberté nouvelle, et ma propre jouissance passait par cette possibilité de donner aux hommes ces plaisirs charnels pleinement partagés.

Nue, offerte à toutes les fantaisies de ces trois individus en qui j’avais pleinement confiance, je m’enorgueillissais d’être l’instrument de toute leur attention, d’autant que leurs envies respectives se trouvaient augmentées par un manque de sexualité avoué. Ils avaient l’expérience, et leur appétence maîtrisée – oui, mais pas toujours ! – savait calmer mon impatience. Il me plaisait d’être la tentation de leurs désirs. Le contact de leurs mains, de leur verge (surtout), la fixation de leur regard sur mon corps : tout contribuait à me faire ressentir ma nature d’objet érotique.


Je m’attendais justement à allécher Claude en me montrant dans cette position dominante chez les animaux, de la manière où mes yeux encore purs avaient surpris un glorieux étalon monter une jument. L’avoir vu se cabrer sous mes yeux ébahis pour faire disparaître sans coup férir son membre long comme un bras dans la croupe de sa femelle avait perturbé plusieurs de mes nuits d’adolescente. L’image de ce phallus géant qui s’était rétréci à vue d’œil pour se « ranger » au bas de son abdomen dès la fin de la saillie me hantait à ce moment. Certes, l’organe de la génération des mâles de mon espèce ne rivalise pas avec l’épieu de ce fier reproducteur mais, pour l’heure, mon imagination ardente fantasmait sur l’agréable sensation de deux doigts remuant dans mon vagin ; fouille qui semblait vouloir concurrencer en bruit mon ardente succion.

Gildas stoppa les mouvements de ma bouche d’un index placé sous mon menton. Surprise, je relevai les yeux, pensant avoir manqué de délicatesse en pratiquant ma furieuse fellation. Je reculai la tête, lâchant sa verge luisante de salive qui s’écroula avec mollesse sur sa hanche. Me croyant encore fautive, je voulus porter une langue consolatrice sur le fragile organe que je présumais avoir blessé d’une mordante quenotte.

— Argh… Je n’arrive plus à bander, ma pauvre. Occupe-toi de mes amis pendant que je vais nous préparer le repas de ce soir. Ça me laissera du temps pour récupérer.

Il se dégagea de mon étreinte, me laissant la bouche vide de la succulente sucette. Claude se releva à son tour et s’enquit auprès de son camarade :

— Tu veux un coup de main ? Je suis un peu ramolli aussi. Il faut que l’on reprenne des forces si l’on veut bien s’occuper de la petite en soirée.

Il me donna quelques tapes amicales sur les fesses avant de rejoindre Gildas que l’on entendait déjà en train de s’affairer en cuisine.

Restée seule avec Charles, je m’interrogeai brièvement sur ma conduite à tenir. Mes talents de dégustatrice prévalant largement sur ceux de cordon bleu, je me remis à choyer le petit organe mâle restant ; Charles gigota sur la souple assise de la banquette. Je crus qu’il voulait rectifier sa position pour que je puisse manipuler plus confortablement sa mignonnette cachotterie rétractée dans le renflement de la bourse. Il parvint à se redresser et tourna la tête en direction de la pièce où s’étaient réfugiés ses compagnons. La porte en était presque entièrement close ; quelques bruits de conversation mêlés à ceux d’ustensiles vigoureusement maniés nous en parvenaient.
Charles, sans oser me regarder directement, hésita avant de chuchoter :

— Tu… tu me laisserais te… te lécher ?

Je marquai l’étonnement, m’interrogeant bêtement sur ce qu’il désirait lécher. L’expression de son visage se figea alors qu’il me fallut quelques secondes pour comprendre son souhait. J’hésitais encore quelques peu, me demandant s’il se souvenait que Gildas avait éjaculé en moi, mais comme il avait assisté à ma petite séance de « purification », je n’eus plus aucun doute sur son attente, bien qu’elle me déconcertât. Je ne m’attendais nullement à ce type de requête, étant persuadée qu’un homme n’aimerait pas mettre sa langue là où un autre venait de jouir.

Sans le faire plus attendre, sachant que le temps à consacrer à cette envie serait de courte durée – il ne souhaitait visiblement pas que l’acte soit connu de ses pairs – je m’allongeai en travers du canapé, jambes repliées sur la poitrine et largement écartées pour lui présenter mon alléchante ouverture.

Il s’arracha du fauteuil pour s’agenouiller promptement entre mes cuisses. Ses joues, devenues cramoisies, me communiquèrent leur feu en frôlant l’intérieur de mes cuisses où il s’activa d’emblée à me donner de grands coups de langue sur ma fleur éclose. Il déploya largement ma corolle pour se désaltérer à la source, sans se préoccuper des larmes de rosée déposées.

Le tintement de verres qui s’entrechoquaient, le son des voix qui s’amplifiait dans l’office et quelques éclats de rire nous obligèrent à cesser notre coupable activité avant le retour des deux cuisiniers, qui devenait imminent. Charles se releva juste à temps pour nous permettre à tous deux de retrouver une position moins honteuse au moment même où Claude faisait son entrée dans le salon, assiettes et couverts en main. Il ne nous prêta aucune attention, s’attachant à dresser la table, ignorant tout de notre état qui aurait pu être révélateur.

Il devait se douter que nous n’étions pas restés sans occupation durant notre isolement, d’autant que les joues rougies par l’émotion de Charles – qui ne cessait de s’humecter les lèvres – trahissaient son agitation. Certes, l’agréable odeur qui nous parvenait pouvait permettre une certaine méprise, si ce n’est que l’excroissance placée sous les replis de son ventre replet, et qui pointait d’un geste accusateur en ma direction, manifestait un allant accru.

Claude, empressé, pivota pour retourner en cuisine, m’offrant au passage le comique tableau de son souple appendice ballotté avant de disparaître les fesses à l’air. À ce moment, Charles se pencha vers moi et se risqua à me susurrer une nouvelle sollicitation :

— Je pourrais le refaire… cette nuit ?

Il se trémoussait sur l’assise, embarrassé. Je lui rétorquai sur le même ton :

— Il faudrait que tu viennes dans ma chambre…
— Oui, j’attendrai qu’ils… (il marqua une courte pose) qu’ils aient fini.
— Mais… tu aimes vraiment ? Je veux dire… je ne me suis pas lavée après… après que Gildas…
— Je sais, ne t’en fais pas, je t’expliquerai… Seulement… tu ne dis rien, promis ?

Sur ces entrefaites, les deux autres firent leur entrée, me laissant juste le temps de lui confirmer ma complicité d’une tape amicale sur son bout vermeil, seule partie restée visible du zizi recroquevillé.

— À table, la marmaille ! Ce n’est plus l’heure de jouer ! clama la voix tonitruante de Claude.
— Salade de pâtes avec surimi et melon au menu, ça vous va ? Vous prenez un petit apéro avant ?

Une bouteille de vin blanc étant déjà bien en évidence sur la table, aucun de nous ne sembla surenchérir sur la nécessité d’augmenter notre exaltation du moment par une autre ivresse.

Gildas désigna nos chaises, nous incitant à prendre place. En me portant à table, je perçus une sensation de gêne, non que la nudité me rebutât, mais je ne me voyais pas avaler un repas avec les fesses directement posées sur un siège. Aussi j’invoquai de devoir me laver les mains pour m’éclipser dans la salle de bain. Finalement, j’y ressentis surtout le besoin de me passer le visage à l’eau froide sans plus me préoccuper de la mouillure gluante qui collait mes cuisses à chaque pas.

Ils étaient déjà tous trois attablés à mon retour et, me voyant récupérer mon bas de maillot qui traînait au sol, ils eurent quelques échanges de regards.

— Désolé, Justine ; ça te gêne si l’on reste avec le kiki à l’air pendant le repas ? me demanda Gildas.
— Non, mentis-je à moitié, mais je préfère mettre une culotte pour passer à table.
— Pourquoi ? s’enquit Claude. Elle est pourtant appétissante, ta petite chatte… Pas vrai, Charles ?

Un sentiment de malaise se propagea autour de la tablée ; le temps sembla s’arrêter. Ainsi, il n’avait rien manqué de notre récréation, et je me demandai s’il avait porté cette information à la connaissance de Gildas. Ce dernier rompit la glace en nous passant le plat et nous intimant de nous servir…

La suite du repas se fit sans autre insinuation. La conversation, parfois entrecoupée de blagues un peu lestes, tourna essentiellement autour de banalités sur l’existence des uns et des autres, sans toutefois cibler ma propre personne. Le dessert fut l’occasion de vider la bouteille de vin blanc. Ne prisant guère l’alcool, je n’en avais bu qu’un demi-verre ; suffisamment pour me sentir gagnée par un sentiment d’abandon.

Encore une fois, Gildas prit les devants :

— Et si l’on desservait la table ?
— Laisse-nous faire ; Charles et moi, on va se mettre à la plonge. Reste un peu avec ta jeune invitée.

Je me relevai, un peu confuse, et me retrouvai seule avec notre hôte qui se rapprocha. Mes jambes ne m’obéissaient plus vraiment, tout semblait vouloir tourner lentement autour de moi, et je dus me tenir au bras de Gildas pour garder l’équilibre. S’aperçut-il de mon début d’ivresse ? Se méprit-il sur son origine ? Peu importe, je m’étais engagée dans cette aventure en pleine connaissance du rôle que l’on m’y ferait tenir et, malgré ma raison qui s’égarait, je percevais clairement que ma nuit serait agitée autrement que par des rêves…

Gildas se mit à me malaxer les seins ; sa bouche s’approcha d’un téton qu’il téta comme s’il désirait prolonger son repas. Mais sa réelle envie de dessert était tout autre. Après m’avoir palpée au travers de ma culotte qu’il repoussait du doigt dans l’évasure du pubis, il me désigna sa virilité à l’appétence retrouvée plaquée sur son ventre. Il se dirigea vers le canapé :

— Viens par-là, ma douce…

Il s’assit sur la banquette. Debout, je lui faisais face, chancelante. Il m’agrippa par les hanches et m’attira à lui puis, tapotant sa cuisse du plat d’une main, il me fit comprendre ce qu’il attendait de moi :

— J’ai une folle envie de me glisser dans ton ventre.

Je me plaçai à califourchon sur lui, un genou de chaque côté de ses jambes. Il s’adossa, écarta vivement mon panty à l’entrejambe et pointa le bout de son pénis à l’entrée de ma vulve. Je me laissai glisser avec dévotion sur sa raideur, remuant du bassin pour mieux la sentir coulisser dans la moiteur de mon vagin. Prise à pleines mains par les fesses, il m’imposa son rythme et chercha à me pénétrer au plus profond. Absente, grisée par l’alcool, je me laissais embrocher par le puissant pieu, mes gémissements ne couvrant nullement notre tapageuse copulation.

Peu m’importait d’être vue ou entendue ; je ne désirais plus que me laisser aller pleinement au débordement de la fougue qui consumait mon corps. Je m’attendais à ce que Gildas éjacule une nouvelle fois en moi, et je contrôlais les contractions de mon vagin sur son membre brûlant pour le faire venir plus vite. En pleine partie de bilboquet, il bloqua net mes mouvements.

— Arrête ! Tu vas me faire jouir. Suce-moi plutôt ! Fais-moi connaître la douceur de ta bouche.

Sans plus attendre, je m’arrachai de sa cheville et me jetai telle une furie sur le fruit imprégné de ma saveur pour l’envelopper de mes lèvres affamées. Tout en manipulant ses testicules, je glissai lentement mes lèvres jusqu’à la chaude racine de son phallus gonflé de sang ; le rythme accéléré de son cœur me devint alors perceptible.

Une de ses mains erra sur mes fesses et parvint, après quelques anicroches, à descendre ma culotte jusqu’à mi-cuisses. Une fraîcheur vint tracasser le sillon de ma motte au moment où ses doigts se logèrent dans mon vagin.

Consciencieusement absorbée par ma fellation, j’entendis cependant le retour de Claude et Charles dans la pièce et, bien qu’ils ne rentraient pas dans mon champ de vision, je savais qu’ils devaient être appâtés par l’obscène exhibition de ma croupe. La même excitation gagna Gildas ; je sentis son corps se crisper alors qu’il essayait de se retenir. Il émit un long râle, ses doigts glissèrent hors de mon orifice détrempé pour retomber mollement sur l’assise. Ses cuisses se contractèrent, sa verge se dilata et libéra deux jets sur ma langue.
Je le laissai s’épancher entre mes lèvres serrées et déglutis un peu de sa semence à chaque respiration jusqu’à ce que son membre se libère seul, flasque.

— Bon sang, que c’est bon ! lâcha-t-il en soupirant d’aise. C’est la première fois qu’une nana me suce jusqu’au bout. Tu aimes vraiment le sperme ?

La bouche débordante, je ne pus lui répondre que par un sourire. J’avalai et ouvris les mâchoires pour lui montrer que j’avais bien tout englouti.

— Veinard… tu l’as dégustée par les deux côtés !

C’était la voix de Claude qui s’exprimait ainsi dans mon dos, au moment même où je le sentis écarter les globes de mes fesses à pleines mains. Le ventre en feu, je ressentis le besoin impérieux d’être à nouveau puissamment pénétrée et me cambrai d’une manière sans équivoque pour affirmer ma réceptivité aveuglement dictée par un violent transport des sens.

— Qu’est-ce que tu attends pour la prendre ? Tu vois bien qu’elle n’attend que ça, déclara Gildas en s’extirpant du canapé.

Claude plaça ses lèvres à la naissance de mon fessier, s’y attarda pour y déposer un baiser. Elles glissèrent tout au long du sillon qui le partage en deux jusqu’au délicat ourlet de mon anus qu’il taquina de la pointe de la langue.

— Viens dans ma chambre, m’ordonna-t-il. Tu me donnes un gourdin pas possible ; il faut vraiment que je tire ma crampe.

Triomphante, épanouie à l’idée d’être fêtée, je me relevai sur le champ, trépidante d’émotion non retenue. Ma culotte tomba sur mes chevilles ; je la repoussai au loin d’un énergique moulinet de jambe et courut vers la place où je devais me donner tout en me frottant le bas du ventre avec convoitise.

Sans attendre d’autre ordre de mon inspirateur, je rejoignis son alcôve et me jetai sur sa couche, cuisses impudiquement accueillantes pour lui donner un libre accès au divertissement souhaité. Claude entra à ma suite dans sa chambre. Son pénis gonflé en main, il resta comme pétrifié devant le licencieux spectacle de ma vulve. Gildas, resté en retrait dans le couloir, nous observait par la porte restée grande ouverte.

Impatiente sur le lit, j’admirai le phallus bandé qui allait me pourfendre ; la lourde besace qui y était suspendue laissait présager une abondante gratification… Il me tardait d’être prise ! Claude s’avança, s’agenouilla dans le compas ouvert de mes jambes. Les yeux clos, je m’abandonnai à mon intempérance.

Un contact chaud et doux tamponna l’éminence lisse de mon pubis, manœuvra dextrement à l’embouchure de mon ventre et s’insinua dans l’orifice enflammé. Je poussai un petit cri d’allégeance à Éros lorsque l’organe viril s’engouffra d’une seule traite dans mon intimité.

Claude se positionna plus confortablement entre mes cuisses. Il entoura mes genoux de ses bras sur lesquels il restait en appui, m’obligeant ainsi à rester bien ouverte. Il me pénétra profondément par d’amples mouvements de reins, me faisant pâmer sous ses secousses. Les remous de son pénis à l’intérieur de mon fourreau devaient s’entendre des deux autres qui, pour l’heure, faisaient preuve d’une extrême discrétion. Pour notre part, nous savoir écoutés exaltait notre turbulence car il ne faisait aucun doute que notre accouplement devait être épié par un public désireux de ne pas rester simples figurants.

Maintenue écartelée par la puissance d’un vieux mâle qui me fouillait le ventre avec la fougue d’un jeune étalon, je dédaignais toute bienséance et me vautrais dans la luxure sans honte, sans retenue. Cherchant nullement à étouffer les marques de mon plaisir, je gémissais, criais parfois, attirais à moi l’homme qui me besognait pour caresser les poils drus de sa poitrine. Mes yeux s’embuèrent ; je reconnus les prémices de la jouissance et m’abandonnai pleinement à la frénésie de notre union. Bouche ouverte, cherchant l’air à pleins poumons, j’exhalai un long et profond soupir au summum de ma possession.

Claude voulut changer de position. Je glissai une main entre nos anatomies intimement soudées pour éprouver son érection. Il me regarda dans les yeux. Nous échangeâmes un bref sourire. Il s’allongea sur moi, et un puissant coup de reins le fit habiter mon corps plus intérieurement. Il me mordilla au niveau du cou, et d’un nouvel élan, les gonades écrasées à l’orifice de la génération, il m’inonda de sa chaude semence.

Nous restâmes l’un dans l’autre, nos poitrines agitées par les mêmes frissons, refusant de nous soustraire à notre fusion. Son sexe ramolli glissa hors de ma vulve ; un insidieux chatouillis serpenta dans le sillon de mes fesses. Claude se redressa sur les coudes, recula d’entre mes cuisses puis, après un furtif regard sur ma féminité qu’il venait de combler, sortit de la pièce en se triturant nerveusement les parties nobles.

Restée seule, je m’assis au bord du lit et me penchai en avant pour mieux saisir la vérité d’un après coït. Mon sexe avait gardé la forme de ce qu’il venait de contenir ; un trou d’où s’écoulait un liquide transparent contenant des flocons blanchâtres qui s’agglutinaient dans la rainure de mon derrière…

Charles… Je l’avais oublié ! Cet écoulement spumeux, je me devais de le lui réserver ! Pressant mes grandes lèvres distendues entre deux doigts, je m’efforçais d’endiguer le flux de cette offrande. Je ne me souciais plus de cette extravagante attirance d’un sexe féminin souillé par un autre. Peu m’importait en effet que son souhait ne fût pas conforme aux règles imposées par « la norme ». De même, m’imaginer entre les cuisses d’une autre fille pour me repaître de cette liqueur déposée dans le plus approprié des réceptacles ne me rebutait pas.

Marchant les jambes serrées, contractant les muscles de mon vagin, je me dirigeai en direction de mon alcôve où, je l’espérais, Charles surpasserait ses restes de pudibonderie pour oser me rejoindre. Sa chambre faisait face à la mienne ; par bonheur – ou par anticipation ? – la porte en était entrouverte. Je glissai ma tête dans l’entrebâillement et murmurai :

— Charles ? Tu es là ?

Dans la pièce aux volets fermés, une faible voix me parvint :

— Oui, viens… je t’attendais.

Ainsi, j’avais confirmation que l’homme n’avait rien manqué de mes ébats et attendait patiemment que je lui livre à domicile le fruit de mon dévergondage. Ses yeux déjà habitués à la pénombre, il n’eut aucune difficulté à me guider jusqu’à son lit. Tenant toujours ma vulve hermétiquement close, je m’assis au bord du matelas surélevé. Charles appuya sur mes épaules pour m’inciter à m’allonger et me fit desserrer les jambes. Sachant que le temps nous était compté, je m’empressai de lui présenter ma coupe bien pleine, tenant mes genoux à hauteur de ma poitrine. Il vint aussitôt se perdre dans ma mouillure, me lapant d’un orifice à l’autre de grands coups de langue à la manière d’un chien assoiffé.

Je le laissai festoyer, trouvant très plaisant d’être ainsi dégustée. Repu, il se redressa tout guilleret. J’aurais aimé plaisanter en lui demandant si la pitance était à son goût, mais il ne m’en laissa nullement l’occasion. Pour une fois, il fut le premier à conclure en chantonnant :

Entre le cul et le con,
C’est la fête au p’tit pont…
Auteure : Inanna
Lisez la suite bientôt

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