samedi 9 juillet 2016

Indécences - Itinéraire d'une dévergondée (15)

Relire le chapitre 14

Luxure agreste

Sous un ciel d’une pureté absolue, la lumière crue me fit cligner des yeux. À peine avais-je mis un pied à l’extérieur que Gildas, qui me précédait, se retourna précipitamment pour rebrousser chemin. Dans le mouvement, la tige oscillante de son sexe encore tendu effleura ma hanche de sa tête humide. Je pris une profonde inspiration pour contenir la vibration qui parcourut mon corps. Claude et Charles, qui s’étaient avancés vers le fond du jardin, ne s’aperçurent nullement de l’émoi momentané que venait de me procurer le fugace contact, et je me laissai gagner par l’agréable sensation de la chaleur du soleil sur ma nudité.



À mon grand étonnement, je n’éprouvais que peu d’embarras à la vue de ces parfaits étrangers ; au contraire, leur compagnie me suscitait déjà un réel attachement. Plantée devant la porte, j’attendis sereinement le retour de Gildas. Dénuée de tout scrupule, je contemplais les impudiques profils de ses deux amis qui semblaient prendre un véritable intérêt pour les parterres de fleurs.




Gildas réapparut. Je ne pus éviter de fixer son pénis ramolli qui avait gardé une dimension inhabituelle et dodelinait au rythme de ses pas. Il me précéda à l’ombre des pommiers et se pencha pour étaler un couvre-lit au sol, m’offrant l’émoustillante vision de ses glandes génitales accrochées à la jonction de ses cuisses. Je fus déconcertée par leur hâle apparent qui contrastait avec sa peau laiteuse.

Se redressant, il fit un demi-tour pour m’adresser directement la parole :

— Alors, petite Justine, j’espère que nous ne te faisons pas peur ?

Je marquai l’étonnement devant la question que je trouvais pour le moins tardive. Je saisis alors que ce petit tableau subrepticement offert n’avait rien de fortuit. Le sourire en coin qu’il affichait ne trompait pas : il devinait que je n’avais rien manqué de l’impudente exhibition de ses lourdes gonades.

Claude et Charles s’étaient retournés à son interrogation. D’un air faussement détaché, les mains croisées dans le dos dans un ensemble parfait, ils me scrutaient cependant avec une extrême attention et cherchaient à percevoir si je ressentais la moindre crainte. Devant la joliesse de leurs somnolents attributs, je me sentis plus que jamais décidée à leur prouver que je n’éprouvais aucune frayeur face à leur arrogante masculinité.

Il ne me fallut aucun effort pour leur révéler :

— J’aimerais bien que…

Ma phrase resta en suspend. Ma main glissa presque malgré elle sur la provocante coupure de mon entrejambe. Aucun des trois ne broncha ; ils me considéraient, hébétés.

Prise d’un désir incontrôlable, je m’avançai avec une hardiesse insoupçonnée vers Gildas et lui saisis un poignet pour l’amener avec aplomb sur la couverture qu’il venait de déplier. Délaissant sa soudaine passivité, il porta ses mains sur ma poitrine pour englober fermement chaque sein au creux de ses larges paumes. Je le laissais me pétrir et se complaire dans sa contemplative vénération. Aussi envieuse d’intime étreinte, j’enserrai sa verge alanguie entre mes doigts qui n’accusaient aucun tremblement.

Il ne m’offrit aucune résistance lorsque je me laissai glisser au sol. D’une fausse maladresse, ma joue effleura au passage la délicate chair indolente. Puis, allongée sur la douillette cotonnade, je l’incitai à m’y rejoindre en lui étirant délicatement l’organe mâle ; il s’allongea le plus commodément près de moi.

La douceur de l’étoffe, ajoutée au moelleux apporté par le dense gazon, nous offraient un tapis confortable pour nous livrer à nos excès. Sous le regard curieux des deux autres restés en retrait, je relâchai le sexe tentateur et portai mon intérêt sur la sensible enveloppe des bourses acculées entre ses cuisses. Je ressentis le corps de mon hôte se détendre sous mes doctes effleurements.

Le pénis alangui se décolla légèrement du ventre où il reposait. Je m’agenouillai pour mieux le saisir entre les doigts et fis glisser la peau du prépuce sur le gland vermillon à demi dégagé. Un incontestable émoi me gagna en sentant sa verge devenir de moins en moins malléable sous mes caresses. J’accolai ma joue au bedon qui gonflait au rythme de sa forte respiration ; mes lèvres s’approchèrent pour aspirer la troublante émanation de sa virilité. J’en appréciais le contact pesant sur ma langue, la bouche de plus en plus remplie par l’accroissement de sa chaude raideur.

Gildas s’abandonna pleinement au plaisir de mon avide tétée tout en flattant ma croupe éhontément exposée. Désireuse d’être mieux courtisée, je desserrai perceptiblement les cuisses. Sa main s’immisça entre mes jambes et palpa le renflement de ma motte avant de se distraire à étirer la peau élastique de mes grandes lèvres en dehors de l’ouverture du sexe. Puis, profitant de l’aubaine, il glissa un doigt dans l’entaille qui s’ouvrait et l’enfonça dans ma douce moiteur.

Les yeux mi-clos, je ne portais qu’une attention indirecte aux deux autres ; je n’en devinais pas moins leurs regards rivés sur nos indécents ébats. Me savoir observée m’excitait, et je ne me privais nullement de me comporter en parfaite débauchée en pratiquant ma fellation avec maints bruits de succion et des gémissements exagérés.

Claude, qui s’était avancé, pénis cabré en main et testicules fièrement présentés, montrait qu’il n’avait rien manqué de notre débauche en plein-air et réclama son droit – bien légitime – d’y participer :

— Et nous, alors ? On n’y a pas droit, à la petite gâterie ? Pas vrai, Charles ?

J’avais trois individus mâles à ma pleine disposition et m’épanouissais à la perception de leur ardente convoitise. Délaissant le phallus dressé, je relevai la tête en direction des deux évincés. Gildas réalisa qu’il devait effectivement me partager :

— Vous avez raison, je vous la laisse.

Il retira son doigt profondément logé dans ma vulve. Avant de pouvoir se relever, il dut d’abord se retourner sur le ventre. Dans le mouvement, son pénis en érection accrocha un pli de la toile, ce qui lui occasionna une légère douleur. L’anicroche n’échappa pas à Claude qui ironisa :

— Ben, mon colon ! Elle t’a bien chatouillé le poireau pour que tu veuilles ramener toute la bâche avec toi !

Gildas dut reculer un peu pour se dégager et frictionna son sexe meurtri tout en pestant :

— Je te cède la place !

L’intéressé vint s’agenouiller devant moi pour me présenter crânement ses nobles attributs. Les muscles de ses cuisses se contractèrent lorsque je me mis à considérer avec une semblable fierté le lest de ses testicules. La hampe à demi dressée qui les surmontait se cabra, comme voulant rivaliser d’orgueil, lorsque mes doigts l’encerclèrent pour l’introduire en bouche.

Claude adressa un signe de ralliement à l’attention de son camarade Charles qui se montrait toujours aussi distant et restait isolé sans chercher à rejoindre nos réjouissances collectives. Tandis qu’il s’approchait à pas lents, Claude caressa ma nuque sous la chevelure et me maintint plus profondément liée à sa rigidité retrouvée. Dès que son ami se trouva à portée, il hésita quelque peu :

— Occupe-toi de mon copain… tu veux ?

D’un vif recul du bassin, il me priva de l’aboutissement espéré qui me faisait abondamment saliver. Relevant la tête, je louchai en contre-plongée sur un zizi de chérubin tendu à l’horizontale au bas d’un ventre rebondi. J’eus la sensation d’un doigt surnuméraire qui dénonçait ma débauche et je restai captivée par la demi-sphère fendue qui en était la terminaison. Claude, plus porté à d’autres attractions, me contourna en sautillant sur les genoux et me déposa un doux baiser à la naissance d’une fesse. Sa langue lécha le creux réceptif de mes reins. Se désintéressant pleinement du sort de Charles qui peinait à s’allonger pour m’offrir son rosé bonbon, il posa une main sur la peau délicate à l’intérieur de ma cuisse et remonta jusqu’à l’embrasure de mon sexe. Ensorcelée par le frissonnant contact de ses doigts qui cherchaient à explorer ma bouillonnante intimité, je me cambrai pour lui permettre de mieux palper ma croupe.

Charles, finalement couché de biais devant moi, le sexe tenu entre les doigts, attendait placidement que je lui pratique une cajolerie buccale pendant que je me faisais hardiment lutiner l’arrière-train par la pointe d’une langue entreprenante. Je lui dégageai entièrement le gland de son fourreau de chair plissée et me mis à l’aspirer avec ardeur.

Un index s’agita bruyamment dans la fente à l’entrée de mon antre du plaisir ; j’émis quelques lascifs gémissements lorsqu’il s’enfonça entre les parois humidifiées. Claude se retourna sur le dos puis, d’une pression lente mais vigoureuse sur l’intérieur de mes cuisses, il me fit comprendre qu’il désirait se glisser sous mon ventre. J’écartai les jambes en m’évertuant de ne pas perdre le pénis de Charles dont la nature d’angelot reprenait des proportions plus humaines.

Assise sur son visage, je savourais le vagabondage obscène de sa langue aventureuse dans la brèche de ma motte. Elle taquina ma chair tendre et élastique, lécha avec avidité l’intérieur du sillon à la recherche de l’ouverture secrète pour y laper ma sève intime.

En parfaite débauchée, je ne me souciais plus de ce qui m’entourait et profitais doublement de la lubrique possession de mon corps. Consciente de m’abandonner à une totale immoralité, je goûtais l’instant avec une perversité croissante, ne recherchant plus que surabondance d’émotions fortes et de stupre. Sous un soleil à la chaleur adoucie par une légère brise discontinue, assise cuisses bien ouvertes sur le visage d’un homme qui me fouillait profondément, je me grisais aux sons de nos divers débordements.
Agrippant fermement Charles par le gras des fesses, je le tétais avec une voracité devenue incontrôlée, lui arrachant quelques plaintes qui se mélangeaient à mes gémissements. Plus Claude plongeait sa remuante langue dans mon ventre, plus je suçais avec une avidité croissante la verge turgide qui se noyait dans ma bouche gorgée de salive et me laissait espérer une émission proche.

Lorsque Claude stimula mon clitoris, j’eus le plus violent orgasme encore jamais reçu. Respiration bloquée, me sentant devenir presque immatérielle par la montée de la jouissance qui envahissait tout mon bassin, je perçus au même instant un faible jet liquoreux sur mon palais. Un second s’épancha mollement sur ma langue : Charles jouissait dans ma bouche. La sensation me fut confirmée par les convulsions de tout son bas-ventre au moment où il se libérait, garrotté entre mes lèvres. Son sperme était à l’image de son accessoire : peu abondant, mais d’une onctuosité subtilement sucrée que je sus apprécier.

Au moment où je déglutissais la doucereuse semence, Claude remua vivement son nez enfoui dans les replis de ma fente trempée avant d’en aspirer une nouvelle fois le suc. S’étant repu de ma mouille abondante, désireux de goûter au même plaisir que je venais de prodiguer à son ami, il me tapota le popotin avant de se dégager d’entre mes cuisses et vint me présenter son sexe admirablement bandé.

Sans m’attarder en politesses, je me précipitai sur le phallus raide comme un piquet et le glissai entre les commissures de ma bouche baveuse. Je sombrai dans un incontrôlable dérèglement, remuant mon lubrique derrière d’une manière sans équivoque envers le mâle qui possédait encore la vigueur nécessaire à son contentement.

Je devinai une silhouette s’approcher. La verge folle buta sur l’intérieur de ma joue. Gildas s’agenouilla contre ma croupe offerte et m’écarta les fesses sans ménagement. La tête de son sexe vint se frotter à ma fente humide, et il n’eut aucune peine à l’engager dans l’ouverture béante. Fermement maintenue par les hanches, je le sentis se planter de plus en plus profondément à coups de reins répétés. Son ventre cogna contre mes fesses avec plus de vigueur, rebondissant au creux de ma chair offerte au rythme de sons inconvenants.

Gildas mettait à profit ces secousses communiquées à mon corps pour remuer de concert entre mes lèvres horizontales. Accordant parfaitement leurs mouvements, ils me ballottèrent sur leurs rigides épieux. Embrochée par chaque extrémité, je ne pus que subir ce double assaut sans pouvoir rien maîtriser. J’éprouvais cependant un véritable délice d’être ainsi bestialement possédée, la bouche pleine du sexe qui m’empêchait de respirer suffisamment et étouffait mes petits cris de perdition.

Gildas se prit à me secouer avec une vitalité inattendue, écrasant ses testicules sur mes muqueuses dépliées à chacune de ses viriles charges. Ses mains glissèrent sous mon ventre, remontèrent vers ma poitrine pour empoigner fermement mes seins, puis il s’enfonça d’un vigoureux coup de reins au plus profond de mon vagin pour y jouir en émettant quelques râles d’agonisant.

Il garda un moment sa position, et je pus ressentir une infime sensation de chaleur qui accompagnait les dilatations – parfaitement perceptibles, elles – de son pénis qui éjaculait en moi. Prenant bien soin de rester intimement soudé, il approcha son visage de ma bouche tout aussi unie à la verge devenue inactive de son ami et me mordilla le lobe d’une oreille.

Il se retira lentement, épuisé.

Je me gardai résolument de quitter la pose – que je voulais audacieusement obscène – pour qu’il puisse admirer sa liquoreuse souillure s’écouler de mon ventre assouvi. Reprenant ma fellation, je tentai de reprendre mon souffle pour mieux recevoir une émission que je pressentais abondante. Entre les ballantes éminences de mon buste, je devinais un oscillant cordon grumeleux qui s’étirait à l’amorce de ma faille ; le soleil lui donnait des reflets nacrés.

La respiration de Claude se fit plus forte ; il arqua son corps en arrière, me permettant d’engager ma bouche plus loin sur sa tige agitée d’irrépressibles soubresauts. Ne voulant pas la perdre, je la guidai plus précisément de mes doigts l’entourant en anneau. L’autre main enveloppa les bourses également mieux présentées.

Plusieurs gémissements plaintifs accompagnèrent la puissante projection de son sperme. Bloquant ma respiration, je reçus sans broncher l’épaisse semence et le laissai calmement me remplir la gorge de sa jouissance. La pression sur mes lèvres diminua. D’un ample et lent mouvement du bassin, il extirpa sa verge poisseuse qu’un fil d’argent reliait encore à ma bouche nourrie de liqueur séminale. J’avalai par petites gorgées son délectable don mélangé à ma salive. Rendue espiègle par l’apparence de la flasque quéquette qui ramollissait à vue d’œil, je dardai insidieusement la pointe de ma langue sur le gland sensible qui se recouvrait de son capuchon de chair et aspirai la délicate attache qui filait du méat bien ouvert.

Repue, alors que je retrouvais mes facultés, je ressentis une envie subite d’uriner. Je me relevai d’un bond et me dirigeai en trottinant vers les toilettes pour satisfaire ce petit besoin qui se faisait pressant. Le picotement de l’herbe et la fraîcheur du carrelage du sol sous la plante des pieds augmentèrent la sensation d’urgence. Me croyant seule à l’intérieur de la maison, je m’accroupis sur le siège avec soulagement sans prendre la peine de refermer derrière moi. Toute ma curiosité se porta entre mes jambes.

Une ombre me fit tressaillir. Je resserrai instinctivement les cuisses et bloquai l’écoulement de ma miction : Charles se tenait dans l’encadrement de la porte. Il m’observait, hésitant, semblant chercher le pardon en m’adressant son plus désarmant sourire.

— Oh, pardon ! Je ressortais, et je… je ne savais pas que tu étais là, avança-t-il comme excuse pour tenter d’expliquer sa présence incongrue.

Sur l’instant, je n’en crus pas un mot, mais je me rendis compte que je ne l’avais effectivement plus aperçu après sa délicieuse offrande. Sans chercher à quitter le lieu, après un rapide coup d’œil en direction du jardin comme pour s’assurer que Gildas ou Claude ne pouvait se douter de notre cocasse situation, il hasarda :

— Ils… ils t’ont… Ils ont… ils ont fait l’amour avec toi ?

La question m’amusa, aussi je répliquai du tac au tac sur un ton espiègle :

— Tu veux vérifier ?

Pleine d’assurance, je me positionnai plus en avant sur la lunette pour lui dévoiler toute la crudité de ma nature souillée. Nullement stupéfait, il n’en détourna pas le regard et y fixa toute son attention.

Décollant les replis humides de ma vulve, j’en fis bailler l’ouverture, permettant au trop-plein de la sève de vie fraîchement déposée de s’en écouler. En même temps, contrôlant maladroitement le débit de ma vessie, je libérai le reste de mon urine par petits jets dont certains se répandirent chaudement dans le sillon de mes fesses.

Sans plus de pudeur, je me relevai, me secouai au-dessus de la lunette pour faire descendre un filet qui s’accrochait obstinément à l’ouverture dépliée, démontrant ainsi à mon fervent admirateur la vérité sur son intime questionnement. Je déroulai le ruban de papier hygiénique et, après l’avoir froissé en boule, me tamponnai soigneusement pour m’assécher correctement. Après avoir rabattu le couvercle et tiré la chasse d’eau, je me retournai pour me retrouver devant Charles, prostré dans la même position, sans la moindre réaction. J’allais faire un pas vers lui lorsque Gildas apparut à l’entrée du couloir. Il marqua l’étonnement en nous voyant face à face devant les toilettes dont l’immédiate utilisation était trahie par le chuintement de l’eau qui remplissait le réservoir.

— Tiens, vous êtes là ?

Il s’avança sans demander d’explication inutile. La vue du court pénis de Charles qui pointait hors de sa gangue suffisait à se faire une certaine idée de ce qui s’était tramé. Moins flagrante, l’agitation créée par la salacité de cet instant ne s’était également pas dissipée sur ma propre personne, et ce n’était pas l’émoustillante vision de leurs appareillages si distinctifs qui pouvait calmer l’emportement de ma pétillante nature ! Sans même m’en rendre compte, je me laissai gouverner par mon instinct. Me saisissant d’un zizi infantile d’un côté et d’un membre lourd de l’autre, je guidai mes inspirateurs vers le large canapé du salon.Alors que je m’agenouillais entre mes amants du jour pour goûter alternativement à ma douceur préférée, une voix égrillarde clama sa privation dans mon dos :

— Et moi ? On ne me laisse pas une petite place ?

D’une manière tout aussi irréfléchie, je cambrai mes reins en direction de l’arrivant, lui signifiant par de facétieux frétillements du croupion qu’il avait toute latitude pour agir…

Auteure : Inanna
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