dimanche 17 juillet 2016

Dix-sept heures trente (3)

Relire les chapitres 3 et 4

CHAPITRE 05:00


Durant cette période, il y eut Delphine. Delphine avait été une fille de ma promo de licence. Je ne sais pas pourquoi, mais il s’avéra que je lui plaisais. Je ne sais pas ce qu’elle me trouvait, surtout que j’étais au plus mal à cette époque. Je ne parlais à personne, je ne m’intéressais à rien. J’étais plutôt en mode zombie : je marchais parmi les autres mais je me sentais mort à l’intérieur. Je prenais des notes pendant les cours sans vraiment entendre ce que le prof nous dictait. J’agissais comme un automate, complètement vide à l’intérieur.

Quant à elle, Delphine était une fille plutôt plaisante et agréable. Loin d’être un canon de beauté, elle ne manquait cependant pas de charme avec sa petite frimousse enfantine, ses yeux rieurs et sa coiffure toujours indomptable. Il est vrai que je l’avais déjà remarquée auparavant ; son côté malicieux me rappelait un peu ma sœur. Elle était dotée aussi d’un humour des plus percutants et s’était ainsi entourée de beaucoup de monde.

Bref, il s’avéra que lors d’une soirée, Delphine m’avoua son intérêt pour moi et m’offrit une fellation. Elle voulut sortir avec moi. J’acceptai en pensant que cela m’aiderait à oublier Charlotte. Alors je jouai le petit-ami, mais ce rôle ne combla pas le vide en moi. Les premiers jours, cela ne fonctionnait pas trop mal ; Delphine semblant insatiable, nous consacrâmes donc tout notre temps libre au sexe. Nous découvrîmes ainsi le corps de l’autre dans les moindres détails. J’appréciais de pouvoir enfin me vider la tête le temps de quelques corps-à-corps torrides, de m’évader sur la route de ses petits seins aux mamelons érigés et de son sexe broussailleux.

Après ça, les choses déclinèrent. Elle exigea de ma part des élans de romantisme, des preuves de mon intérêt vis-à-vis d’elle, une implication plus poussée dans notre relation. Elle avait besoin de se sentir rassurée, protégée, cajolée et aimée. Bref, des choses que j’étais incapable de lui donner sincèrement. Nous passâmes donc la plus grosse partie de notre relation à nous disputer. Disons plutôt que c’est surtout elle qui me disputait. Moi, je me contentais d’écouter ses plaintes d’un air absent. Au bout de trois mois, elle en eut marre et me demanda si je l’aimais vraiment. Je ne voulus pas lui mentir : elle partit.

Deux semaines après, elle était avec un autre mec. J’appris bien plus tard que tous les deux s’étaient mariés et avaient eu trois beaux enfants. Je me dis parfois que si j’avais menti à Delphine, que si je lui avais dit ce qu’elle voulait entendre, cette vie aurait pu être la mienne.

Mais la plus dure épreuve dans tout ça fut de mettre un visage sur mon rival. J’avais imaginé un grand type baraqué aux airs de mannequin. Au lieu de ça, c’était plutôt un type à l’allure moyenne, pas si beau que ça ; le visage ovale, les cheveux coupés court, les yeux marron et la peau imberbe. Son physique n’avait pas vraiment de défauts, mais rien non plus de remarquable. Oui, il était plutôt grand, mais sans plus.

Mes parents l’avaient invité à venir manger un week-end. Le plus dur avait été de cacher ma rage et ma jalousie. Je ne devais pas perdre le contrôle devant mes parents. Alors je dus faire semblant de m’intéresser à cet abruti alors que je ne désirais que mettre mon poing dans son nez, lui faire ravaler son petit sourire béat quand il osait poser les yeux sur ma Charlotte.
Mais plus le repas avançait, plus je remarquais que ma sœur et lui étaient vraiment attachés l’un à l’autre. Aussi étrange que cela puisse paraître, Charlotte était véritablement captivée par lui. Alors je mis ma rancœur de côté et je tentai vraiment de m’intéresser à leur histoire. Finalement, l’épreuve fut difficile mais elle me permit d’aller un peu mieux et d’accepter la situation. Je pus enfin commencer à faire le deuil de mon ancienne relation avec Charlotte.

Alors que je pensais en avoir bien fini avec cette histoire, une nouvelle épreuve allait m’être imposée, mais pas vraiment celle à laquelle je m’attendais. J’avais tiré une croix sur mon passé avec ma sœur, même si son fantôme revenait régulièrement me hanter. J’acceptais beaucoup plus facilement la relation entre Charlotte et Thierry. J’avais même sympathisé avec lui après avoir découvert qu’il était lui aussi passionné d’Histoire, même si j’enviais toujours sa place.

Lors d’un week-end, alors que cela faisait plusieurs mois qu’ils étaient en couple, les parents l’autorisèrent à passer la nuit dans la demeure familiale, et plus exactement dans la chambre de ma sœur, juste à côté de la mienne. Ce n’était pas la première fois qu’il passait la nuit à la maison, mais les fois précédentes j’avais tout fait pour ne pas être présent. Cette fois, c’était impossible : j’allais devoir tenter de dormir en les sachant se vautrer dans la luxure dans la pièce voisine. C’était toujours pénible pour moi de les imaginer ensemble, douloureux aussi. Là, je savais que des images allaient inévitablement me hanter l’esprit en les sachant dans leur intimité, si proches de moi.

Mais vers dix-sept heures trente, alors que Thierry regardait un match de football en compagnie de mon père dont il avait gagné l’admiration, Charlotte me fit la surprise de me rejoindre dans ma chambre pour discuter. Elle avait maintenant tout juste vingt-et-un ans et avait abandonné son BTS comptabilité pour suivre des études d’art à l’université. Elle avait elle aussi un appartement et rentrait chez nos parents tout comme moi le week-end. Thierry, qui bossait dans le coin, profitait donc des week-ends pour retrouver ma sœur chez nos parents.

— Ça va, toi, en ce moment ?
— Oui, plutôt.
— Et les filles, tu en as rencontrées d’autre depuis Delphine ?
— Non, personne, répondis-je.

Charlotte s’était assise à côté de moi et avait posé une main innocente près de ma cuisse. Elle avait une attitude étrange. Elle ouvrit la bouche pour me parler mais aucun son ne sortit. Elle n’osait pas non plus croiser mon regard. Pourtant, elle n’était pas venue ici pour rien ; elle devait bien avoir une raison. Devant son silence gêné, je l’encourageai à me dire ce qu’elle avait à dire.

— Je… hésita-t-elle, ça me manque, tu sais…
— Quoi donc ? demandai-je sans comprendre.
— Ça ! se lança-t-elle.

Elle posa sa paume en plein sur mon entrejambe et frotta vivement.

— Quoi ? Mais qu’est-ce que tu fais ?
— Tu sais très bien ce que je veux ! affirma-t-elle en tentant d’ouvrir ma braguette.
— Mais je croyais que tu voulais arrêter, pour Thierry.
— Je sais très bien ce que j’ai dit, mais ça fait des semaines que j’y pense sans arrêt. Je n’arrive pas à retirer cette idée de ma tête ; ça me manque atrocement. Et puis c’est injuste ! Je vous aime tous les deux. Pourquoi ne serais-je pas autorisée à vous offrir du plaisir à chacun ?
— Mais ton copain est juste dans le salon, c’est de la folie ! protestai-je d’une voix faiblissante.
— Je le sais, mais il est occupé. J’ai donc du temps libre à te consacrer.

J’étais à court d’arguments. L’excitation m’avait gagné. J’avais déjà abandonné sans avoir réellement lutté. La bête que j’avais combattue depuis des mois et que j’avais finalement réussi à enchaîner au plus profond d’une grotte sombre dans le plus reculé des recoins de mon âme venait de se libérer. Tous mes sentiments enfouis remontaient à la surface. Tout le désir réprimé m’envahissait de nouveau. Charlotte m’était revenue. J’étais incapable de la chasser. Cette épreuve, je l’ai échouée.

Je n’ai donc pas résisté quand finalement elle sortit mon sexe bandé de mon pantalon et qu’elle commença à le lécher et le sucer. C’était dingue ! Je retrouvais toutes mes anciennes sensations, toutes celles qui me faisaient vibrer et voyager aux quatre coins de la Terre, celles qui me donnaient envie de crier sur tous les toits que j’avais retrouvé ma sœur Charlotte, mon âme-sœur.

— Oh, Charlotte, si tu savais comme c’est bon de retrouver ta bouche…
— J’espère bien, rit-elle. Je te promets que tu ne la perdras plus jamais.
— Oh oui !
— Par contre, j’espère que tu comprendras que je ne peux toujours pas t’offrir plus. Thierry reste mon petit-ami. Je préfère donc lui réserver l’accès à mon sexe.

Elle n’avait donc pas l’intention de quitter son mec. De toute façon, je n’avais pas beaucoup d’espoirs qu’elle le fasse. Sur le moment, je m’estimai déjà heureux qu’elle me suce de nouveau, et j’acceptai donc ses conditions d’un signe de tête.

Charlotte n’avait pas perdu de son talent depuis l’arrêt de nos tête-à-tête. Elle savait encore faire admirablement bien monter la pression. Un coup de langue par ci, un coup de langue par-là, accompagnés par des regards de braise et par de douces mains savant manier la chair ; le tout, savamment orchestré, aurait emporté rapidement nombre d’hommes. Pour ma part, même si j’avais déjà goûté à ses talents, je savais que je ne tiendrais plus longtemps. Trop de temps avait passé depuis la dernière fois qu’elle m’avait sucé, et sur le coup, savoir que son petit-ami se trouvait un étage plus bas pimentait encore plus l’affaire. Forte de son expérience, Charlotte remarqua très bien les signes avant-coureurs de ma jouissance. Elle plaça sa tête sous mon membre qu’elle branlait maintenant d’une main ferme.

— Allez, Zack, arrose le visage de te salope de sœur. Laisse-toi aller.

Comment résister à une telle invitation ? Comme elle l’avait déjà fait jadis, Charlotte accueillit avec un grand sourire le fruit de mon plaisir sur son visage. Mon sperme coulait abondamment sur ses cheveux et son visage. Plusieurs jets vinrent s’écraser dans son décolleté.

— Eh bien, il était temps que l’on te vide les couilles, grand frère : tu m’en as mis partout, mon salaud !
— Désolé, tu en as aussi sur tes affaires.
— Pas grave, affirma-t-elle en gobant un mince filet qui s’écoulait de mon gland, je me changerai tout à l’heure. Dis, tu crois que tu peux être de nouveau opérationnel avant la fin de leur match ?
— Ça doit pouvoir se faire.
— Tant mieux, lança-t-elle, joviale, les lèvres couvertes de sperme, parce que j’en veux encore et que l’on a pas mal de retard à rattraper.

Et elle reprit mon gland en bouche pour s’efforcer de lui faire retrouver son ardeur. Elle me fit jouir une seconde fois pendant les prolongations du match, cette fois encore sur son visage. Il fallut qu’elle se nettoie et se change rapidement avant de retrouver Thierry.
Cette nuit-là, j’entendis bien quelques bruits suspects provenant de sa chambre, mais je n’y fis pas plus attention que ça. J’avais les événements de la soirée qui me dévoraient l’esprit.

Le lendemain matin, j’étais tranquillement installé à la table de la cuisine en train de prendre mon petit déjeuner – un bol de céréales avec du lait – quand ma sœur et son mec se levèrent, des cernes sous les yeux. À son arrivée dans la cuisine, Charlotte me gratifia d’un magnifique sourire. Elle portait une chemise de nuit de très fin tissu blanc, limite transparent. Elle était belle, on aurait presque dit un ange.
Elle s’assit à côté de moi tandis que Thierry se mit en face. Ils se servirent chacun un bol, et la conversation démarra entre nous trois très naturellement. Les sujets de discussion étaient très banals, mais ce qu’il se passait sous la table l’était, en revanche, beaucoup moins. Charlotte avait d’abord commencé par poser sa main sur ma cuisse, puis peu après me massait l’entrejambe pour finir par plonger sa main dans mon pantalon de pyjama et venir me branler discrètement. Pendant ce temps-là elle continuait à discuter avec Thierry comme si de rien n’était. Moi, je me sentais plutôt mal à l’aise, mais aussi très excité. J’étais gêné car j’avais honte de mon comportement vis-à-vis de Thierry. En revanche, c’était quand même diablement bon ! Ma propre sœur me branlait sous la table alors que son mec était situé juste en face de nous !

Un peu plus tard dans la matinée j’étais allé prendre ma douche, et alors que je me séchais, j’entendis frapper à la porte.

— Zack, peux-tu m’ouvrir s’il-te-plaît ? J’ai oublié mon peigne, me demanda la voix de ma sœur.

J’obtempérai, une serviette autour de la taille, et la laissai pénétrer à l’intérieur de la pièce en pensant naïvement qu’elle venait vraiment chercher son peigne. Je me rendis rapidement compte de mon erreur en remarquant son sourire coquin. Sans que je n’aie le temps de réagir, elle verrouilla la porte derrière elle, fit sauter ma serviette et m’empoigna le sexe.

— Faisons vite, dit-elle, malicieuse ; nous n’avons pas beaucoup de temps.

Elle s’agenouilla et me pompa avec fougue et passion. Elle emporta mon orgasme rapidement.


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CHAPITRE 06:00


La suite de notre aventure ressembla beaucoup à ce que nous avions vécu ce week-end. Je remarquai que Charlotte avait acquis un goût prononcé à m’exciter en présence de son copain sans qu’il ne s’en rende compte, semblablement à ce qu’il s’était passé dans la cuisine. Elle aimait par exemple venir s’asseoir sur mes genoux et remuer discrètement du popotin pour me sentir se gonfler sous son cul. Généralement, elle s’habillait de courtes jupes – de plus en plus fréquentes dans sa garde-robe – et me glissait à l’oreille qu’elle n’avait pas de culotte.

Un soir, alors que nous regardions un film – un vieux western – tous les trois dans le salon, elle avait posé une couverture sur ses genoux. J’en profitai pour lui caresser le sexe pendant quasiment toute la durée du film pendant que Thierry était absorbé par l’action qui animait l’écran. Autant dire que quand ce dernier déclara qu’il était éreinté et qu’il proposa à ma sœur de venir se coucher avec lui, elle lui dit n’être pas encore fatiguée. Une fois ce gêneur parti, elle me procura une de ses plus belles fellations.

Parfois, elle se levait en pleine nuit pour me rejoindre dans ma chambre et me réveillait en me suçant.

— Tu ne devrais pas être là, lui dis-je une fois.
— Je sais, mais j’avais une grosse envie d’avaler un peu de sperme.
— Tu as un copain : tu aurais pu te servir sur lui.
— Ouais, mais ton sperme est meilleur et bien plus abondant. Et puis, tout comme je réserve à Thierry ma chatte, je te réserve ma bouche.

J’ignore encore comment Thierry fit pour ne pas se rendre compte de ce qu’il se passait sous son nez. Entre les caresses sous la table ou les chahutages qui permettaient aux mains de s’égarer sur le corps de l’autre dans la piscine l’été, il ne vit rien. Pour ma part, j’étais toujours partagé entre honte et fierté. Je me sentais horrible de profiter de la copine d’un autre. J’aurais détesté être à sa place. Je comprenais ce qu’il aurait ressenti s’il avait su. Après tout, il me l’avait bien volée, lui ! Ici, la situation était légèrement différente ; mais tout de même, la trahison était très similaire. Et puis, il faut dire que j’avais fini par l’apprécier. J’étais maintenant habitué à sa présence. Il faisait presque partie de la famille, vu le temps qu’il passait chez nous. En même temps, j’étais heureux de profiter de ma sœur sous son nez. C’était lui le dindon de la farce.

Je crois que le meilleur souvenir que j’ai de cette période fut ce qui se passa durant les grandes vacances. Charlotte et Thierry avait décidé d’aller faire du camping. Comme je n’avais rien de prévu, ma sœur m’avait proposé de les accompagner. Cela n’avait pas eu l’air de plaire à Thierry, mais comme bien souvent quand ma sœur avait décidé quelque chose, il n’avait rien d’autre à faire que faire semblant d’être d’accord. Elle arrivait parfaitement à lui imposer n’importe quel caprice, ce qui était fort utile pour nos petits jeux. N’ayant pas de tente à moi, je devais forcément partager la leur. J’avais parfaitement saisi les véritables intentions que cachait ma sœur derrière ce voyage, et c’est pourquoi j’hésitais à les accompagner ; mais la tentation se révéla trop forte.

Nous n’étions pas plutôt couchés que Charlotte se colla et se frotta discrètement à moi. Je ne mis pas longtemps à venir la peloter : d’abord ses seins que je malaxai bien, puis son joli petit cul. Je remontai sa nuisette et je commençai à la doigter ; elle était trempée. Visiblement, se faire peloter par son frère alors que son mec sombrait dans le sommeil juste à côté lui faisait beaucoup d’effet. Elle libéra mon sexe et nous nous frottâmes l’un à l’autre doucement pour ne pas éveiller les soupçons pendant de longues minutes. Je crois qu’elle était prête ce soir-là à me laisser la baiser. Si j’avais essayé de chercher à la pénétrer, elle se serait laissée probablement faire. Quoi qu’il en soit, je n’osai pas car cela aurait sûrement alerté Thierry. Ce n’est que quand nous entendîmes clairement ce dernier ronfler que Charlotte se décida à me sucer. Quel plaisir de me faire sucer par ma sœur tandis que Thierry dormait ! Le risque de le réveiller et de nous faire surprendre ajoutait du piment. C’est pourquoi je ne fus pas long à jouir dans la bouche de Charlotte, qui avala tout. Nous recommençâmes l’opération deux fois cette nuit-là, et moi je fis jouir Charlotte en me servant de mes doigts.

Il serait faux de dire que je regrette cette période ; j’y pris bien trop de plaisir. Je profitais à fond des peu de fois où je voyais ma sœur. Même si nous ne trouvions aucun moment pour nous soulager, s’amuser à exciter l’autre dans le dos de Thierry était un jeu des plus grisants. Je me contentais du peu qu’offrait cette situation sans m’en plaindre ni même en désirer plus, bien heureux d’avoir pu retrouver ma sœur. Voilà la dynamique qui anima notre relation durant cette période jusqu’au réveillon de Noël suivant où Thierry allait nous faire à tous une énorme surprise qui allait modifier les choses.

Au moment de cette soirée, Charlotte venait d’avoir vingt-deux ans et galérait dans ses études d’art. Elle avait recommencé sa première année, et cela semblait déjà s’annoncer aussi catastrophique que lors de la précédente. Quant à moi, j’avais abandonné l’université et travaillais en intérim en attendant de pouvoir me décrocher un CDI.

Nous passions le réveillon chez mes parents ; Thierry était bien entendu avec nous. Nous avions préparé en famille le repas durant tout l’après-midi dans la bonne humeur. Charlotte me faisait du pied sous la table et n’arrêtait pas de me jeter des coups d’œil avides. Je la sentais surexcitée. Arrivés en début de soirée, nous partîmes chacun notre tour sous la douche afin de nous préparer ; d’abord mes parents, puis moi, suivi de Charlotte. Lorsque Thierry y était à son tour, j’avais fini de m’habiller et avais choisi un costume gris clair qui me donnait belle allure. J’étais assis devant mon bureau en train de préparer une liste de chansons sur mon ordinateur afin d’animer le réveillon lorsque Charlotte fit son apparition, vêtue d’une courte robe rouge et blanche de Mère Noël très sexy. Elle avait même le bonnet assorti et était chaussée de longues bottes noires à talons qui lui remontaient jusqu’en dessous des genoux. Une ceinture noire venait lui serrer la taille afin de mettre en valeur sa silhouette.

— Alors, ça te plaît ? fit-elle avec un sourire malicieux tout en refermant la porte derrière elle.
— Ouah ! Tu es vraiment magnifique. Tu es venue m’aider pour la play-list ?
— Officiellement, oui ! rit-elle. Officieusement, je suis venue déballer mon cadeau.
— Petite gourmande, va ! souris-je. Normalement, ce n’est que demain qu’on ouvre les cadeaux.
— Je sais, mais je n’ai jamais été très patiente, affirma-t-elle en avançant doucement à quatre pattes vers moi avec une allure féline.

Une fois à ma hauteur, elle remonta lentement ses mains le long de mes jambes et massa la bosse naissante de mon entrejambe. Alors qu’elle était prête à ouvrir mon pantalon, je lui chopai les mains.

— Hé, mais je veux mon gros sucre d’orge, protesta-t-elle.
— As-tu bien été sage cette année, jeune fille ?
— Oh non, lâcha-t-elle, complice, j’ai été une véritable salope et une très vilaine fille.
— Dans ce cas, je devrais te punir.
— Mais, rouspéta-t-elle faussement inquiète, pourrai-je quand même déguster mon sucre d’orge après ?
— Rassure-toi ; je m’en voudrais de te priver de ce petit plaisir.
— Merci, Monsieur. Dans ce cas, j’accepte d’être punie. Après tout, je le mérite. Que dois-je faire ?
— Pose ton ventre sur mes cuisses et tends le cul.

Elle m’obéit, jouant le jeu. Je lui remontai sa petite robe et lui caressai ses deux magnifiques fesses dodues avant de lui asséner une petite claque qui la surprit. Nouvelle caresse suivie de peu d’une deuxième claque. Sa peau commençait déjà à rosir légèrement. J’enchaînai donc sur une série de tapes. Charlotte commençait à gémir de plus en plus fort. Je décidai de faire une pause, ce qui eut l’air de décevoir la punie, mais elle en profita pour reprendre son souffle.

Ma main caressa ses lèvres intimes qu’elle trouva bien humides : visiblement, la séance plaisait à Charlotte. C’était la première fois que l’on faisait ça, et je dois dire que je trouvais l’exercice excitant. Mes doigts s’engouffrèrent dans sa chatte trempée tandis que mon autre main se glissa dans son décolleté afin de lui palper son adorable poitrine. Charlotte écarta les cuisses pour me faciliter la fouille de son sexe, mais j’entamai une nouvelle série de claques, cette fois-ci de plus en plus fortes.

— Oh oui, punissez-moi, Monsieur, haleta-t-elle, je suis une très vilaine fille.

Je fis une petite pause pour lancer plusieurs musiques sur mon ordinateur afin que le son couvre notre activité ; j’eus ainsi tout le loisir d’augmenter la puissance de mes coups. Charlotte respirait de plus en plus bruyamment. Je la voyais retenir ses cris tout en se dandinant sur mes cuisses. Ses fesses devenaient de plus en plus rouges, et sa chatte dégoulinait de plaisir. Quant à moi, j’étais aussi de plus en plus excité. Je bandais comme un âne. Mon sexe me faisait un mal de chien. Il était temps de me soulager.

— Et voilà, jeune fille. Tu vas pouvoir déballer ton cadeau, maintenant.
— Oh, chouette, mon sucre d’orge adoré !

En une seconde, Charlotte était à nouveau à genoux devant moi et libérait mon sexe qui jaillit en direction de ses lèvres affamées, prêt à se faire engloutir.
Elle l’avait presque engouffré quand soudain quelqu’un frappa à la porte et nous fit sursauter.

— Chérie, c’est moi, se fit entendre la voix de Thierry. Vous avez besoin d’aide ici ?

Elle paniqua un instant, prête à se précipiter sur la porte, mais je la retins et d’une main la forçai à prendre mon sexe en bouche.

— Non, ne t’inquiète pas. On gère, répondis-je tandis qu’enfin Charlotte commençait à me sucer. Va plutôt aider nos parents à mettre la table. Là, nous sommes assez de deux.

Une minute plus tard, Charlotte se déchaînait comme une furie à me pomper la bite. Nous n’étions pas passés très loin de nous faire surprendre. Heureusement que Thierry n’était pas entré sans frapper ! J’imagine le boxon que cela aurait mis à la soirée si ça avait été le cas... Mais le danger était passé et Charlotte m’offrait une très belle fellation tandis que, afin de ne pas perdre de temps, je m’efforçais de compléter la play-list pour la soirée. Mettre trop de temps à la préparer aurait pu paraître suspect, même si je doute que nos proches aient pu soupçonner un seul instant notre secret. Je cherchais, triais et sélectionnais tandis que Charlotte suçotait, léchait et pompait : c’est ce qu’on peut appeler un parfait travail d’équipe.

Sa bouche était une vraie merveille ; elle était capable de faire découvrir des sensations incroyables et inconnues. Malgré toutes les fois où elle m’avait sucé, Charlotte parvenait encore à me surprendre d’un coup de langue habile. J’avais de plus en plus de mal à me concentrer sur les musiques. Mon attention était déviée vers une certaine partie de mon anatomie à la chair gorgée de sang. Le plaisir était de plus en plus intense. Je m’approchais de la jouissance. Comme d’habitude, ma sœur l’avait vue venir et accéléra la cadence pour me pousser au bord du gouffre. J’explosai dans sa bouche et elle avala jusqu’à la dernière goutte en arborant un sourire fier. Charlotte prit ensuite un de ses habituels bonbons à la menthe afin de couvrir son haleine, puis nous terminâmes la play-list avant de rejoindre les autres en bas.

Auteur : Nathan Kari

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