samedi 21 mars 2015

Un père admirable (9)

Relisez le chapitre 8

— Je suis prête ! s’écria Jessica, ma fille.

La blondinette venait à moi avec une démarche gracieuse de danseuse étoile. Sa jolie petite robe d’été à motif fleuri virevoltait autour de ses cuisses.

— Tu as pensé à prendre un maillot de bain ? demandai-je, sur le pas de la porte.
— Il est sous ma robe.

Celle-ci, si légère sur ses longues jambes fuselées, me donnait envie de me pencher pour regarder dessous. Je dégageai ses cheveux de son décolleté pour mieux l’admirer. Une envie me traversa l’esprit en sentant leur douceur sous ma main.

— J’aimerais bien te voir avec deux tresses ou deux couettes un jour, comme une petite fille, déclarai-je d’une voix suave, je trouve ça très sexy.

Son regard s’illumina.

— Attends ! sourit-elle en tournant brusquement les talons.
— On n’a pas le temps. On a déjà tellement fait l’amour ce matin qu’on est en retard !

Luc, mon meilleur ami, m’avait appelé après le dîner de la veille pour nous inviter à un barbecue chez lui. Avec ce magnifique temps chaud et ensoleillé, nous allions pouvoir nous détendre au bord de sa piscine.

Ma fille fouillait dans un tiroir du buffet dans l’entrée de la maison, son magnifique fessier cambré vers l’arrière. Sa robe échancrée dans le dos m’offrait une superbe vue sur la descente vertigineuse de ses reins. Un ruban épais à motif fleuri chocolat et turquoise nouait son maillot de bain au milieu du dos.

— C’est très dangereux de te pencher comme ça, déclarai-je.

J’effleurai sa peau en suivant sa colonne vertébrale avec l’envie de défaire ce nœud. Un long frisson parcourut son corps. Elle releva ses yeux flamboyants de désir vers moi en souriant.

— Ne me regarde pas comme ça ! m’écriai-je. Tu me donnes tellement chaud que la bouteille de vin va bouillir dans ma main.

Ma fille se releva en riant.

— C’est bon, j’ai ce qu’il me faut. On peut y aller.

Je la laissai passer devant moi pour admirer son joli fessier qui dodelinait.

— Tu aimes mes fesses ? demanda-t-elle d’un ton suave qui me surprit.
— Ne me provoque pas, ou je te fais l’amour contre la porte ! la menaçai-je.

Je vis l’excitation illuminer son visage et rougir ses joues. Je passai subitement une main sous sa robe. Son maillot de bain déjà trempé laissa passer un flot de mouille qui inonda mes doigts. Son clito était bien dur sous le tissu. Ma fille soupira en me regardant dans les yeux. J’insérai délicatement un doigt dans son vagin humide et serré. Elle en gémit de surprise et s’appuya d’elle-même contre la porte, dans son dos.

— Ça t’excite quand je te parle comme ça ? demandai-je, surpris.
— Oui, dit-elle en gémissant.

Je profitai de cet aveu pour caresser son clito. Je lui fis atteindre l’orgasme en quelques secondes, pendant lesquelles ma fille s’était frottée contre moi en criant de plaisir.

— Eh bien, voilà ! Luc va se demander pourquoi j’arrive chez lui en érection… C’est malin !
— Tu veux que je m’en occupe pendant que tu conduis ? proposa-t-elle.

Ma fille caressait doucement mon sexe par-dessus mon jean.

— Continue à m’exciter comme ça et je te promets que ce soir je te ferai bien pire que ce matin, la menaçai-je.

Je vis l’excitation enflammer ses yeux une nouvelle fois. Je l’avais fait exprès, bien sûr. C’était tellement exaltant de la voir prête à se donner ainsi… Elle était toute à moi. Il m’appartenait de la posséder quand je le désirais.

— Allez, on s’en va, dis-je en ôtant sa main de mon sexe.
— Tu vas lui en parler, à Tonton ? demanda-t-elle en montant dans la voiture.
— Je sais pas… Peut-être, haussai-je les épaules.

Je la rejoignis.

— T’as envie d’en parler à tes copines ? demandai-je en attachant ma ceinture.
— Elles sont déjà au courant que je me caresse en fantasmant sur toi, sourit-elle.
— Depuis quand ? demandai-je, surpris par la franchise de cet aveu.

Je me sentais tout bête d’avoir cru Sofia lorsqu’elle m’avait dit que ma fille m’allumait pour me faire marchander.

— Je leur ai dit en début de semaine.
— Non. Depuis quand tu te caresses en fantasmant sur moi ?
— Oh ! Depuis que j’ai 12 ou 13 ans, révéla-t-elle naturellement.
— Eh bien, heureusement que tu as attendu tes 17 ans pour que je le découvre…
— 18 dans un mois, me reprit-elle.

J’avais oublié combien les jeunes filles sont pointilleuses sur leur âge.

— Et toi, depuis quand tu as envie de moi ? demanda-t-elle.

Puisqu’on en était aux aveux, autant lui dire la vérité.

— Depuis mardi…

Ma fille leva un regard interrogateur, m’encourageant à continuer. Je lui résumai ma conversation de lundi avec Luc.

— Tu sais que ce jour-là tu as failli me surprendre deux fois ? sourit-elle.
— Ah bon ?
— En fait, je m’étais caressée derrière la porte du dojo pendant que tu t’entraînais, avoua-t-elle en souriant.
— Fais-moi plaisir : la prochaine fois, rentre te caresser à côté de moi !

À son regard, je compris que je l’avais fait mouiller.

— Je sens qu’on va passer beaucoup de bons moments ensemble, déclarai-je.
— On pourrait faire l’amour tout le week-end et tous les soirs de la semaine, proposa-t-elle.
— Mademoiselle est gourmande ! m’exclamai-je, surpris.
— Ben, le week-end prochain on ne sera pas ensemble, se justifia-t-elle, et j’ai du temps perdu à rattraper.

Sa déclaration ne fit qu’un tour dans ma tête. J’avais envie d’arrêter la voiture pour lui faire l’amour sur la banquette arrière.

En effet, je m’arrêtai brusquement sur le bas-côté. Ma fille me jeta un regard surpris en se cramponnant à la portière. J’écartai ses belles jambes et son maillot de bain trempé d’envie. Je passai ma langue entre ses lèvres brillantes. La belle gémit aussitôt. Je lui léchai goulûment son clito tout dur et gonflé. Elle jouit rapidement en se cramponnant à mes cheveux. Son orgasme fut si fort qu’elle attira mon visage contre son minou. Je ne pouvais plus respirer tandis que sa liqueur inondait ma bouche. Je risquais de me noyer tandis que ma fille hurlait de plaisir. J’enfonçai ma langue dans son intimité pour aspirer sa mouille lorsqu’elle me lâcha enfin.

— Je t’avais prévenue ; et encore, je n’ai pas attendu ce soir, lançai-je à ma fille en prenant mon portable qui sonnait.

Elle me lança un regard satisfait encore brûlant de plaisir.

— Oui, Luc, décrochai-je en me léchant les lèvres pleines de mouille.
— Vous arrivez bientôt ? demanda-t-il, impatient.
— Oui, on est sur la route. On est là dans cinq minutes, annonçai-je. À tout de suite.

Je raccrochai et repris la route. Jessica se remit du gloss sur les lèvres. J’admirai son geste sensuel et habile avec l’envie de l’embrasser. Je la trouvais super sexy avec ses nattes de chaque côté.

Luc était en train de préparer la viande pour le barbecue lorsque nous entrâmes chez lui. Le feu brûlait déjà dans l’âtre. Nous le saluâmes. Je proposai à ma fille d’aller se prélasser au soleil. Je caressais tendrement ses fesses en lui parlant. Elle se cambra instinctivement dans ma main en me lançant un regard chaleureux. La belle ôta sa robe devant nous, dévoilant son corps parfait, vêtu d’un maillot de main deux pièces au motif fleuri chocolat et turquoise. Elle déposa son vêtement dans ma main et s’éloigna. Je soupirai de désir en admirant son déhanché.

Luc attendit qu’elle soit partie pour assouvir sa curiosité et me faire subir un interrogatoire en bonne et due forme.

— Je constate que ta relation avec ta fille a évolué, sourit-il. Explique-moi : je veux connaître tous les détails.
— Ça a commencé hier matin. Jess sortait de la salle de bain, une serviette autour d’elle.
Celle-ci a glissé, me dévoilant un sein. Je n’arrivais pas à m’empêcher de la regarder. J’avais envie de l’embrasser et de la caresser. Elle est restée là à me regarder comme si c’était ce qu’elle attendait. C’était vraiment étrange comme sensation. J’ai cru que j’allais céder à cette envie ; alors je lui ai fait remarquer qu’elle était en retard et je suis parti.
Une demi-heure après, je suis tombé sur de la petite lingerie qu’elle avait mise à laver. Je ne te raconte même pas comme j’ai été très surpris ! Elle m’a montré un petit tanga en dentelle super sexy, et est allée jusqu’à baisser son pantalon pour me montrer le boxer qu’elle portait ! J’ai cru que j’allais devenir fou devant ses fesses cambrées !
— Tu veux dire que c’est ta fille qui t’a provoqué ? demanda-t-il, surpris.
— Oui. Mais comme je ne savais pas pourquoi elle aurait intérêt à le faire, alors j’en ai parlé à une jeune fille que je suis. Sofia m’a dit qu’elle me montrait sa lingerie comme si elle me lançait une invitation pour lui faire l’amour. J’ai été très surpris et je n’en voyais pas l’intérêt. Mais elle m’apprit que c’était pour avoir plus d’argent de poche ou un cadeau de grande valeur. Elle m’a parlé de harcèlement si je refusais.
— C’n’est pas une garce, ta fille, désapprouva Luc. Elle est très jolie, c’est sûr ; mais je ne la vois pas jouer de ses charmes pour avoir besoin de te faire ça.
— C’est ce que je me suis dit aussi, continuai-je ; mais sur le moment, ça m’a fait flipper. Alors, j’ai voulu lui en parler quand je suis rentré du boulot, mais son copain était à la maison.
— Elle a un petit ami ?
— Oui, grimaçai-je. Ça ne fait que quelques jours, mais ça ne m’enchante pas. Je me suis forcé pour lui faire la conversation. J’étais tellement jaloux de lui que ça m’a mis très en colère. Au point que je suis resté silencieux pendant le dîner.
— Carrément ? Et elle t’a rien dit ?
— Si, mais voyant que j’étais totalement ailleurs, elle a laissé tomber. C’est après ton coup de fil d’hier soir que je me suis décidé à aller la voir. Je me suis dit qu’en attendant de t’en parler aujourd’hui, je pourrais faire comme si de rien était. J’avais peur qu’elle ne comprenne pas si je lui en parlais. Et en plus, j’aurais été obligé de lui avouer ce que je ressentais.
— Donc, tu ne lui as pas parlé jusqu’à ce matin ? demanda-t-il, surpris.
— Si : je suis allé lui souhaiter bonne nuit quand même, souris-je. Comme elle voulait me provoquer, alors j’ai voulu rentrer dans son jeu et faire pareil, juste pour voir jusqu’où elle irait.
— C’est une bonne idée ça, rit-il. J’aurais fait pareil. Et alors, qu’est-ce que t’as fait ?
— Je suis allé lui souhaiter bonne nuit seulement après avoir pris ma douche et m’être habillé d’un simple pantalon de sport. J’avais la peau encore fraîche et humide quand je suis entré dans sa chambre. Elle était allongée sur son lit en lingerie transparente et super sexy. J’avais une superbe vue sur ses fesses.
— Mouais… fit-il d’une voix suave. Jess avait prévu que tu irais la voir.
— Ça, sûrement, souris-je ; elle m’a proposé de m’asseoir à côté d’elle sur son lit à une place. Une fois à ses côtés, je peux te dire que Jess avait perdu tous ses moyens. Elle me regardait, brûlante de désir, sans pouvoir parler. Je l’ai trouvée… super excitante.

Je lui détaillai notre première étreinte sans oublier de lui témoigner mes sensations, mes émois et mes réticences.

— Sa façon de me regarder était si tendre et pleine d’amour que j’étais tout ému. Je me sentais super bien entre ses bras. Ça me faisait vraiment bizarre de savoir qu’elle me désirait autant que moi. Ça ne la gênait même pas de me sentir en érection contre elle.
— Ta fille a envie de toi, tout simplement, haussa-t-il les épaules.

Luc plaçait des grillades sur le barbecue lorsque je conclus :

— Oui, mais lorsqu’elle m’a embrassé, c’était génial et ça m’a surpris. Ça m’a même fait flipper parce que j’avais tellement envie d’elle que je lui aurais fait l’amour. Et que si ça se trouve, ce n’est pas ce qu’elle voulait. On aurait sans doute tous les deux regretté d’en être arrivés là. Alors… je lui ai souhaité bonne nuit et je suis parti.
— Quoi ? Mais si une nana te frotte contre elle alors que tu bandes, c’est qu’elle veut que tu la sautes ! s’exclama-t-il.
— Hééé ! Tu parles de ma fille, là ! m’écriai-je, outré en l’attrapant par le col de son T-shirt.

Nous nous regardâmes, surpris par la violence de ma réaction.

— Pourquoi vous vous disputez ? demanda Jessica de son transat.

Je lâchai aussitôt mon ami.

— Rien de grave, la rassurai-je d’un ton plus calme. Je suis désolé, mais ça ne me plaît pas du tout que tu parles de ma fille comme de celles qui défilent dans ton lit.
— Non : c’est moi qui défile dans le leur, répliqua-t-il. Mais continue ; je veux savoir comment tu en es venu à la trip… caresser comme ça.
— Elle est venue dans mon lit au milieu de la nuit…
— Ouah ! fit-il, surpris et émerveillé. Attends, viens ; on va boire une bonne bière et fumer une clope pendant que tu me racontes ça !

Je lui fis donc un résumé de nos merveilleux ébats et lui avouai la raison de notre retard.

— T’es tout pardonné, sourit-il. Mais je comprends que tu adores te branler dans la lingerie. J’ai volé un string à une copine de Vincent ce matin. Pendant qu’il était en train de la prendre sous la douche.

Je le regardai, surpris par sa confidence.

— Oh ! Le gamin ramène de ces bombes à la maison ! Comme il les fait crier, c’est trop bon ! Liliane me traite de pervers parce que j’aime bien écouter, mais je m’en fous, déclara-t-il. Et donc, ce matin, je me suis branlé dans le string de la nénette en l’écoutant prendre son pied derrière la porte de la salle de bain. C’était trop excitant !
— Ça te dérange pas d’écouter ton fils ? demandai-je, surpris.
— Oh non, pas du tout ! Je dois même t’avouer que j’aimerais bien jouer le voyeur. En fait, si j’avais ta chance, j’en profiterais pour réaliser et vivre des fantasmes.

Sa phrase me fit méditer.

— Vous faites que vous tripoter pour le moment, ta fille et toi ; mais est-ce que tu irais jusqu’à la pénétrer ? demanda-t-il.
— Ce n’est pas l’envie qui m’en manque ; mais psychologiquement, je ne m’en sens pas encore prêt. Je n’arrive déjà pas à me montrer nu devant elle ; alors, pour le reste… J’ai simplement besoin que ça aille doucement. Pour le moment, nos émois érotiques me conviennent. Et puis, plus je la vois prendre du plaisir, plus j’ai envie de lui en donner. J’en ai tellement rêvé que pour moi, c’est un cadeau qu’elle me fait à chaque fois. Ça n’a rien à voir avec les femmes que je rencontre lors de nos soirées. Enfin… je ne sais pas si tu vois ce que j’essaie de te dire.
— Si, je vois très bien, dit-il. Ta fille et toi vous ne vous regardez plus comme un père et sa fille, mais comme un homme et une femme. Elle te porte l’attention et l’affection dont tu avais besoin. J’ai peur que tu finisses par te contenter de la relation que tu entretiens avec Jess et que tu ne recherches pas une femme avec qui être vraiment heureux.
— Je suis heureux avec ma fille.
— Oui, mais tu es encore jeune. Tu pourrais te trouver une femme de ton âge avec qui faire des enfants.

J’avais recherché cette femme pendant tant d’années sans l’avoir trouvée que j’avais baissé les bras.

Ma fille arriva à point nommé et m’embrassa tendrement la joue. Je l’attirai à moi en la tenant par la taille.

— Tu es brûlante, dis-je en lui embrassant le ventre.
— J’ai chaud, dit-elle en piochant dans les biscuits apéritifs.

Jessica prit le verre de jus de fruits que Luc lui tendait. Elle but quelques gorgées puis le reposa. Je l’installai confortablement sur mes cuisses en lui caressant une tresse.

— Je vais me faire bronzer le dos ; tu peux venir me mettre de la crème solaire s’il te plaît, Papa ?
— Tout ce que tu veux, ma belle, répondis-je en la serrant délicatement dans mes bras.

Je caressai son dos et ses cuisses. Je laissai monter ma main discrètement jusqu’à son entrejambe. Ma fille me sourit et m’embrassa langoureusement. Je sentais son clito gonfler et durcir sur mes doigts tandis que son maillot de bain s’humidifiait. Elle passa ses bras autour de mon cou et se serra plus fort contre moi. Sa poitrine frottait contre mes pectoraux. Une érection naissait sous ses fesses. La présence de Luc ne semblait pas la déranger.

— Nous allons passer à table, annonça mon ami. Je peux vous demander d’être discret ? Ça me dérangerait que Vincent et Thomas vous voient en train de vous tripoter.
Nous nous arrêtâmes pour rire de notre manque de discrétion en le regardant.
— Ils doivent partir après manger, déclara-t-il ; vous pourrez faire tout ce que vous voudrez ensuite, dans la piscine ou sur les transats, je m’en fous.

Cela signifiait, bien sûr, en sa présence. Jessica me sourit, visiblement ravie de la proposition.

Les fils de Luc sortirent de table avant nous, pressés d’aller rejoindre leurs amis respectifs. Jessica et moi l’aidions à débarrasser. J’avais le plaisir de sentir ses petites mains caresser furtivement différentes parties de mon corps lorsque je la croisais. Je remarquai que Luc nous observait discrètement. Cela rendait notre jeu de séduction plus excitant. Je soulevai ma fille dans mes bras et l’assis sur le comptoir de la cuisine. Je l’embrassai en passant entre ses cuisses. Je me serrai fort contre sa poitrine. Elle gémit en sentant mon érection contre son coquillage. Je me frottais doucement en faisant de lents mouvements du bassin.

— Tu aimes ? murmurai-je.
— Humm, oui… soupira-t-elle.

J’avais envie d’ouvrir ma braguette pour frotter mon sexe contre son maillot de bain tout humide.

Luc choisit ce moment-là pour faire irruption dans sa cuisine et faire couler du café à côté de nous.

— Vous êtes vraiment très beaux, ensemble, sourit-il d’un air entendu. Vous faites plaisir à voir.

Il était dos au comptoir, si bien que j’étais le seul à voir l’érection qui bosselait son jean. Cela me gênait un peu, mais je sentais que Jessica était à l’aise.

— J’ai dit à Luc que c’était grâce à lui si on en était là tous les deux, lui annonçai-je. Que sinon, tu n’aurais sans doute jamais fait le premier pas.
— Mais non : c’est toi qui l’as fait quand tu m’as embrassée partout hier soir, sourit-elle en embrassant mes lèvres.
— Non, non, non ; tu oublies que tu m’as montré tes seins et tes fesses hier matin, lui rappelai-je.
— Oups ! Oui, c’est vrai, rit-elle.
— J’ai droit à un bisou, quand même, réclama-t-il.

Une pointe de jalousie serra mon cœur tandis qu’elle déposait un baiser chaste sur sa joue. Je profitai qu’elle soit tendue vers lui pour embrasser tendrement son cou. Je me frottais aussi délicatement contre son entrejambe. Jessica me regarda, enflammée de désir.

— J’ai envie de retourner au soleil, annonça-t-elle.
— D’accord ; je viens te mettre ta crème solaire, dis-je en la faisant descendre du comptoir.

Luc cacha discrètement son érection tandis que Jessica sortait de la cuisine.

— J’attends que le café ait fini de couler pour le servir, me dit-il. Ça t’ennuie si je vous regarde ?

J’hésitai, surpris par sa demande qui était respectueuse. J’ignorais quelle serait la réaction de Jessica si elle le découvrait.

— J’accepte, parce que tu as demandé mon avis et que j’apprécie ; mais à condition que tu le fasses discrètement. Et si par contre Jess s’en aperçoit et que ça ne lui plaît pas, alors on devra respecter son choix.

Je l’avais mis au courant du pacte que j’avais conclu avec ma fille.

— Oui, bien sûr, sourit-il. C’est sympa.

Auteure : Feeling

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