mercredi 3 septembre 2014

Le club des nymphes (11 et 12)

Relisez les chapitres 9 et 10
CHAPITRE 11 (LOUISE) : DES JOUETS POUR TOUS


— Merci beaucoup pour votre don, Monsieur, lâche Sarah avec un grand sourire.

L’homme balbutie un au revoir et s’en va, non sans jeter un dernier coup d’œil envieux vers nous.

— Eh ben, les filles, fait François, encore un gars à qui vous avez tapez dans l’œil.

François c’est le responsable de l’association « Des jeux pour tous » qui s’occupe de collecter des jouets, mais aussi des affaires ou tout ce qui peut être utile, afin de les redistribuer à des enfants de familles défavorisées. Il est grand, plutôt athlétique, charmant. Il doit avoir la trentaine.

Il y a quelque temps, le directeur de notre école, M. Povin, a demandé à Sarah si elle pouvait réunir une petite équipe de filles afin de servir de bénévoles à l’association qui organise ce week-end sa première grande collecte. L’association étant dirigée par un ami de M. Povin, c’est tout naturellement qu’il a proposé l’aide de ses étudiants. Sans compter qu’il cherche à promouvoir l’image de l’école. En souvenirs des activités officielles de notre club à sa fondation, lorsqu'il faisait encore partie des clubs officiels, et voulant bénéficier d’un atout charme indéniable, c’est à nous qu’il a demandé de l’aide.
Nous voilà donc, Sarah, marraine, Miss Punk et moi, prises pour tout le week-end. Deux autres équipes de filles ont étés déployées aux autres points de récolte. Nous voyons arriver un couple accompagné d’un petit garçon. Ce dernier, un petit garnement aux cheveux blonds, porte fièrement un sac qui semble lourd pour ses petits bras.

— Tenez, Mesdames.
— Oh, mais qu’est-ce que tu nous apportes là ? m’extasié-je en m’agenouillant devant lui.
— Ça, M’dame, fait-il en sortant une figurine en plastique du sac, c’est un dinosaure ! Celui-là, il a un long cou pour manger ce qu’il y a dans les arbres. J’en ai d’autres M’dame. Tu veux les voir ?
— Si tu veux, fais-je, incapable de résister au charme du gamin. Allez montre-moi !
— Celui là, il est très méchant et très gros. Lui, il tape les autres dinosaures avec sa queue quand ils sont méchants avec lui. Et lui, il a trois cornes pour se protéger…
— Ouah ! le coupé-je pour ne pas faire durer la présentation des jouets trop longtemps. Et ils ne vont pas te manquer, tous ces jouets ?
— Bah si, mais j’en ai d’autres. Et puis maman, elle dit que les autres enfants ils en n’ont pas ; alors moi, j’en donne.
— C’est très gentil de ta part, le félicité-je, souriante. Et dis-moi, tu as quel âge ?
— J’ai cinq ans, M’dame ! fait-il tout fier.
— Et tu t’appelles comment ?
— Thomas, M’dame.

Thomas ! J’ai un pincement au cœur en entendant ce nom. Je ne peux pas m’empêcher de penser à un autre Thomas, mon Thomas. Ça fait déjà un moment depuis notre tête à tête. Ça n’a pas été facile au début pour moi. Le malaise s’était installé entre nous deux et il nous a fallu attendre un moment pour retrouver l'ombre de notre complicité. Heureusement, marraine a été là pour me consoler. Je me suis sentie mieux dans ses bras.
Quoi qu’il en soit, je remercie le petit Thomas ainsi que ses parents, et la petite famille finit par partir.

— Il était mignon, ce petit, fais-je.
— Son père, c’est ton décolleté qu’il avait l’air de trouver mignon, lance Miss Punk.

Je rougis de la remarque. C’est vrai qu’avec la position que j’avais, il devait avoir une vue incomparable.

Le temps a continué de défiler et les dons ont continué à affluer, si bien que cela nous rapproche de la fin de notre service. Miss Punk a semble-t-il flirté avec François, et du coin de l’œil j’ai remarqué leurs mains s’égarer sur le corps de l’autre. Ils se sont aussi éclipsés quelques minutes et quand ils sont revenus, Miss-punk nous a fait un clin d’œil en se léchant les lèvres. Avec marraine et Sarah, afin de passer le temps, nous avons joué à un petit jeu ; il suffisait seulement de s’imaginer comment les hommes qui passaient auraient aimé nous baiser. « Lui, je suis sûre qu’il ne rêve que de me la mettre dans le cul. » ; « Lui, il aurait aimé se branler avec mes seins et tout me gicler sur le visage. » ; ou encore « Lui, il est fan de 69 et se serait fait plaisir à me lécher la chatte. ». J’avoue qu’à s’imaginer tout ce que ces hommes auraient pu nous faire m’a pas mal excitée. Même François est venu se mêler au jeu.

— Lui, les filles, a-t-il participé, je suis sûr qu’il n’aimerait pas moins que vos quatre bouches pour s’occuper de sa bite.
— C’est de cet homme dont tu parles, ou c’est de toi ? a plaisanté Sarah.
— J’avoue que ça ne me dérangerait pas, a-t-il avoué sur le ton de la plaisanterie. Vous êtes toutes les quatre si magnifiques !
— Quoi ? Ma bouche ne t’a pas suffi, a fait semblant de s’offusquer Miss Punk, confirmant ainsi ce qu’il s’est passé un peu plus tôt.

Nous avons alors tous éclaté de rire. J’ai vu aussi marraine lui jeter des coups d’œil envieux. Visiblement, il ne la laisse pas non plus indifférente.

— Bonsoir les filles, fait soudain une voix familière. J’apporte moi-même ma contribution. Mes voisins ont eu la gentillesse de participer.

C’est M. Povin, notre directeur. Il dépose un sac de jouets et d’affaires, puis demande comment la journée s’est déroulée. Nous bavardons avec lui un petit moment. C’est la première fois que je vois cet homme en-dehors de l’école, et je dois dire qu’il donne une image totalement différente. Il semble être plus chaleureux, plus sympathique et plus détendu. Il plaisante même !

— Alors, on m’a dit que tu avais l’intention de reprendre les rênes de votre club, me dit-il.
— Oui, c’est exactement ça, confirmé-je.
— C’est très bien tout ça. J’ai hâte de faire plus ample connaissance.
— Vous restez ce soir, Monsieur ? lui demande François.
— Ce serait avec plaisir, mais j’ai malheureusement autre chose de prévu.

Et puis M. Povin finit par nous quitter et la journée de collecte se termine doucement.
Nous nous dirigeons donc vers la grande salle du siège de l’association où une soirée a été organisée afin de fêter l’événement. Celle-ci a été entièrement financée par le fondateur de l’association, M. Bevens, un vieux monsieur qu’on nous présente rapidement. Visiblement, ce dernier a mis les moyens puisqu’on nous sert un champagne de très bonne qualité. Il nous raconte quelques anecdotes de jeunesse qu’il a partagées avec M. Povin et qui nous font bien rire. Ils se connaissent donc depuis longtemps.

— C’est vous Mademoiselle de Montferrat, je présume, demande M. Bevens à l’attention de Sarah.
— Effectivement, c’est moi.
— J’avais hâte de vous rencontrer. Patrick ne tarit pas d’éloges sur vous.
— Je n’en doute pas un instant, Monsieur. Je suis une présidente dévouée corps et âme à son club.
— Oui, c’est ce qu’il dit, affirme-t-il en la dévorant des yeux.

Puis marraine me prend par la main et me tire à l’écart.

— Viens, me chuchote-t-elle. Avec toute cette histoire de jeu, j’ai envie de m’amuser moi aussi.

Nous nous réfugions dans un couloir désert et marraine me plaque contre le mur et m’embrasse soudain à pleine bouche. Ses mains parcourent mon corps et s’arrêtent sur ma poitrine en me la massant. Sa bouche migre dans mon cou et ses mains descendent. L’une d’entre elles se glisse dans ma culotte et commence à me frotter le sexe.

— Hum… Visiblement, je ne suis pas la seule à être excitée, me fait-elle en se mordant la lèvre.

J’avoue qu’avec la journée passée et l’alcool, je commence à être pas mal en condition. L’état de ma culotte s’en ressent donc.

— Ça ne te dirait pas qu’on se trouve nous aussi un jouet ? continue marraine. Et par « jouet », j’entends bien évidemment une grosse bite bien dure. Ça fait un moment, j’en ai trop envie…
— D’accord, fais-je dans un soupir.

Nous retournons donc dans la grande salle et observons les alentours.

— Attends-moi ici, me fait marraine.

Je la vois se mêler à la foule et rejoindre François. Bizarrement, je ne suis pas surprise. Elle lui murmure quelque chose dans l’oreille et le prend par la main pour l’amener jusqu’à moi. Arrivée à mon niveau, elle me prend moi aussi par la main. Nous nous laissons ainsi guider jusqu’au couloir.

— Pas ici, fait François. Suivez-moi.

C’est désormais lui qui nous guide. Il arrive au niveau d’une petite salle, sort un trousseau de clés de sa poche et ouvre la porte. Nous entrons et découvrons une petite salle peu meublée mais chaleureuse par ses couleurs chatoyantes.
Aliénor plaque François le long du mur et l’embrasse tout en se frottant contre lui. Les mains du gars ne mettent pas longtemps à descendre sur le cul bombé de marraine tandis que je reste en simple spectatrice. Marraine me fait signe d’approcher, ce que je fais d’un pas timide. Ma bouche se soude à celle de François et nos langues se mêlent. Pendant ce temps-là, marraine semble décidée à faire travailler autrement sa bouche. Elle s’est agenouillée et, après avoir tâté la bosse du jean de François, elle en libère son sexe. Une magnifique verge surgit sous mes yeux ébahis.
Marraine l’embouche et commence à le pomper doucement. Je dois avouer que la voir faire ainsi me rend encore plus humide et me met l’eau à la bouche. Je n’ai pas été avec un garçon depuis mon tête-à-tête raté avec Thomas, juste avec marraine. La tentation me brûle les entrailles. Je ne résiste donc pas à m’agenouiller quand François m’appuie sur la tête. Marraine me tend la bite.
Je l’avale tout en fixant François du regard. Hum, je sens un peu de sa mouille mélangée à la salive de marraine.

— Vous êtes incroyables, les filles !
— Deux bouches, ce n’est pas autant que quatre, mais c’est toujours mieux qu’une, lui lance marraine souriante.

Je me régale quelques secondes de cette sucrerie tandis que marraine s’occupe de gober ses bonbons. Puis je libère le gland pour laisser marraine prendre la relève. Après quelques allers-retours, sa bouche migre sur le côté de sa bite. Je fais de même de l’autre côté. Nos lèvres branlent son pénis. Nous nous embrassons l’une et l’autre tout en ayant une bite entre nos deux bouches.

Après plusieurs minutes où nous alternons entre ce manège et du pompage en règle, marraine l’a repris en bouche et le dévore avec avidité. D’un coup, je vois François se crisper et lâcher un grognement.
Marraine abandonne finalement la bite, me caresse doucement la joue d’une main (c’est le genre de geste tendre que j’aime avec elle) pour finalement m’embrasser d’une bouche pleine de liqueur de mâle. Nos langues s’entremêlent dans ce bain de salive et de sperme sous l’œil plus que ravi de notre fournisseur. Finalement, nos bouches se décollent et nous avalons chacune notre part. Marraine se relève et vient lui murmurer quelque chose à l’oreille que je n’entends pas.
François sort alors un portable de sa poche et compose un numéro.

— Hé, mec, les autres sont avec toi ? questionne-t-il.
— …
— OK. Bah, ramenez-vous dans le local tout de suite. Vous n’allez pas être déçus.

Marraine me fait un clin d’œil. Visiblement, elle ne semble pas vouloir se contenter que d’un jouet ce soir. C’est vrai que je ne dirais pas non à une autre sucette ; c’est que je commence à y prendre vraiment goût !
Afin de patienter avant l’arrivée de ces nouveaux protagonistes, Aliénor et moi nous amusons de nouveau l’une avec l’autre tandis que François s’assied dans un coin et nous observe. Marraine me fait vite voler mon débardeur et mon soutien-gorge ; elle sait comment j’aime qu’elle me le fasse, qu’elle m’enserre les seins. Son haut suit peu après le même chemin et ma langue se retrouve à explorer son cou et le sillon de ses seins. Une main se glisse sous ma petite jupe et atteint ma culotte humide. Les miennes viennent flatter les rondeurs de son arrière-train que j’aime tant.

Les garçons ne doivent plus être très loin. Je me demande combien ils seront ; pas trop, j’espère... C’est la première fois que je vais avoir des rapports avec des inconnus. Mais après m’être fait baiser la bouche par cinq types de mon école, je n’ai pas vraiment peur. Je suis juste très excitée.
Les voilà justement ! Quatre types ; trois blanc et un noir. Je suis soudain prise de doute : avec toutes ces histoires qu’on entend sur la taille incroyable des sexes de personnes de couleur, j’espère que ce ne sera pas trop douloureux.
Les types semblent ébahis de nous découvrir toutes les deux torse nu à nous embrasser. Marraine leur fait signe d’approcher et attrape le noir et un autre type pour les attirer à elle. Ouf, elle a prit le noir : je me sens un peu rassurée.

Les deux autres se positionnent l’un en face de moi et l’autre derrière. Ils se collent à moi et nous commençons ainsi une danse sensuelle et langoureuse sur une musique imaginaire. Je me laisse bercer par les flots de notes silencieuses et par ces quatre mains qui rendent hommage à mon corps. Je sens aussi une bosse pointer sur mes fesses et une autre sur mon bas-ventre. Je me laisse lentement glisser à genoux et me retrouve la tête devant une braguette qui ne tarde pas à être ouverte. Une nouvelle bite sort de la cachette, et c’est sans réfléchir que je l’avale. L’autre bite derrière moi a aussi fini de faire cache-cache. Elle pointe maintenant à côté de mon visage. Je jette un coup d’œil à côté : marraine est elle aussi à genoux et tient une bite dans chaque main. Sa bouche passe de l’une à l’autre avec gourmandise. Finalement, le noir n’a pas l’air d’être si bien membré que ça ; sa bite à même l’air d’être en dessous de la moyenne. J’aurais dû savoir éviter les clichés.

Le mec devant moi se retire et laisse la place à son compagnon, qui me surprend en s’engouffrant un peu trop violemment dans ma bouche. Sa bite est bien plus impressionnante que la précédente et je dois faire un effort pour la sucer correctement. L’autre se place derrière moi et me fait signe de redresser le bassin. Je me retrouve après quelques manipulations les jambes tendues et écartées, le dos voûté afin que je poursuive la fellation de l’autre qui, justement, me maintient la tête. Ma culotte est soudainement découpée, ma jupe relevée et une queue fait pression à l’entrée de mon vagin. Elle finit enfin par s’engouffrer dans ma chatte accueillante. J’aurais bien exprimé ma joie de me faire remplir, mais une bite de plus en plus violente me prend la bouche. Je suis ainsi baisée des deux côtés par des inconnus dans une position des plus inconfortables. Mais l’excitation et le plaisir ressentis sont trop forts. J’aime ça ! Je suis d’humeur à servir moi aussi de jouet ce soir. Les deux gars me défoncent comme des brutes. On dirait que la vigueur que chacun met dans ses assauts encourage l’autre à me baiser encore plus fort.
Je n’arrive pas à voir ce que fait marraine à nos côtés, mais les cris qu’elle pousse m’indiquent qu’elle prend du plaisir.

Mes deux jouets échangent maintenant de position, et le type à la bite épaisse se retrouve derrière. Il se plante violemment en moi et redouble de fermeté pour m’arracher des cris de bonheur. Ces derniers sont cependant étouffés par la bite de l’autre qui envahit ma bouche. Je suis surprise sur le coup de sentir le goût de ma cyprine.
Après quelques minutes, ils échangent encore leur place. La bite épaisse réinvestit ma bouche qui devait lui manquer, et quelqu’un d’autre s’installe derrière moi pour me baiser. Le même manège recommence pour mon plus grand bonheur. Et dire que je n’aurais même pas osé cela il y a encore quelques mois... J’ai bien changé entre-temps !

— Oh putain, elle est bonne ! lance une voix derrière moi.

Une voix qui n’est d’autre que celle de François. Il a donc échangé avec l’autre.

— Oh putain, je viens ! gueule-t-il en me serrant les hanches et en donnant quelques derniers grands coups de boutoir.

Après qu’il m’ait abandonnée, je me retrouve complètement épuisée, à genoux devant l’autre type. Il me tire les cheveux en arrière et se branle énergiquement la bite au-dessus de ma tête. Soudain, une série de jets sont expulsés pour m’arroser copieusement le visage.

— Où étiez-vous passés ? nous demande Sarah quand nous la rejoignons après une petite séance de nettoyage.
— On a fait une petite partie avec François et quelques-uns de ses collègues, répond marraine. Et toi, ça a été ?
— Ouais, ça va. M. Bevens a juste voulu me faire visiter les locaux. Mais c’était un prétexte pour s’isoler avec moi et me demander mon cul, que j’ai pris plaisir à lui offrir.








CHAPITRE 12 (LOUISE) : LA JOURNEE SANS CULOTTE


Je dois dire que cette journée passée à l'association m'a fait beaucoup de bien. J'ai pu oublier Thomas le temps d'un week-end. Mais me revoilà aujourd'hui de nouveau plongée dans cette sorte de mélancolie. Il faut dire que sa présence à mes côtés en cours n'arrange pas l'affaire.
Nous nous parlons encore mais il y a toujours cette gène entre nous deux, cette ombre qui fait que nous sommes plus distants qu'avant, que nous n'avons pas encore retrouvé notre totale complicité.

Aujourd'hui, c'est la journée sans culotte ! Journée tant attendue par nombre des favoris des nymphes. En effet, le club organise tous les ans cet événement où les nymphes ont quelques règles à respecter : la première est évidemment de ne porter aucune culotte de la journée et, par extension, aucun sous-vêtement. La seconde est de privilégier les vêtements de type jupe courte et haut décolleté. Enfin, la troisième est de laisser libre accès aux hommes ; ces derniers ont donc le droit de nous toucher comme bon leur semble sans que nous n'ayons notre mot à dire.
Libre à nous ensuite de décider d'aller plus loin ou non si tel est notre souhait. En tant que nymphe, j'ai donc respecté mes engagements à la lettre pour cette journée particulière.
L'ambiance excitante ne m'a cependant pas vraiment atteinte ; je ne suis pas vraiment d'humeur, et j'espère qu'on ne me sollicitera pas de trop.

Je suis donc autant que possible le cours de comptabilité de cette immondice de professeur Gluau. Ce dernier, affichant un sourire goguenard, parcourt les rangs de la salle et n'hésite pas à se rincer l’œil dans le décolleté des nymphes. Après être passé à mes côtés, il me lance un sourire salace qui me fait rougir de honte et de dégoût.
Alors que le cours se poursuit sans que je parvienne à complètement m'y intéresser, je remarque quelques coups d’œil appuyés de mon voisin de table. Qu'a-t-il ? Est-ce ma tenue légère qui a éveillé son intérêt ? Cette hypothèse me fait frissonner.

— Écoute, je suis désolé pour la dernière fois, me lance Thomas. J'ai vraiment agi comme un con.

Eh bien, si jusqu'ici on avait évité le sujet, il semble que l'on va finalement l'aborder.

— Tu sais, je t'apprécie beaucoup et je regrette vraiment de d'avoir fait du mal, reprend-il. Et j'aime la relation que l'on avait avant. Ça me manque énormément.

Il m'apprécie me dit-il ! Mais m'apprécie-t-il autant que je l'apprécie, moi ? Il semble quand même vouloir se réconcilier.

— Tu veux bien me pardonner ? me demande-t-il avec un regard de chien battu qui me fait fondre.

Impossible de lui résister ! Il a l'air vraiment sincère.

— Pour ça, il faudra que tu me paies cher, fais-je avec un sourire plaisantin, comme un écho à notre ancienne complicité.
— Alors là, tu peux te brosser, ma vieille ! blague-t-il d'un sourire rassuré tout en me donnant un léger coup de coude dans les côtes.

Mais je bouge au moment de son geste et son coude touche par erreur mon sein. Ce n'est qu'en me voyant rougir qu'il se rend compte de son geste.

— Désolé, chuchote-t-il doucement.
— Ce n'est rien...

Le silence se réinstalle de nouveau entre nous. Nous venons de réaliser que nous ne revivrons jamais exactement la relation qui nous unissait avant. Non, même si je l'ai maintenant pardonné, cette fameuse soirée de révision a tout changé : il est désormais au courant de mes sentiments pour lui.
Perdue dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite un nouveau contact. Je sursaute finalement quand je me rends compte que sa main caresse délicatement ma cuisse.

— Qu'est-ce que tu fais ? lui demandé-je, inquiète.
— Chut, laisse-toi faire ! m'ordonne-t-il doucement. Ne t'inquiète pas ; je n'attends rien en retour. Tu n'as qu'à considérer ça comme une sorte de cadeau.
— Non, arrête, tu es fou ! paniqué-je. Je ne veux pas...
— Ça, je n'en suis pas si sûr, chuchote-t-il. Et puis, de toute façon, je te rappelle qu'aujourd'hui tu n'as pas le choix.
— Silence ! lance la voix du professeur Gluau.

Cette injonction me fait sursauter. J'ai cru un instant être démasquée. Mais non, le regard de l'immondice se porte vers le fond de la salle, vers la table où David est aujourd'hui installé avec Natacha Grojean. Ouf ! Ce n'était pas pour nous.

La main de Thomas s'active sur ma cuisse et a plongé sous ma jupe. Je n'ai pas d'autre choix que de le laisser faire, surtout aujourd'hui. L'aurais-je vraiment empêché un autre jour ? Ma température corporelle semble avoir fait un bond, mon cœur s'emballe tandis que la main inquisitrice se rapproche de plus en plus de mon intimité. Non, non, pitié, l'imploré-je mentalement en serrant les cuisses. Mais ma volonté vacille au moment ou je sens sa paume arriver au niveau de ma fine toison. Mes jambes desserrent donc leur étreinte. Ses doigts descendent et atteignent mes lèvres intimes qu'ils trouvent humides. Je manque de défaillir à ce contact. Le garçon de mes rêves me caresse en plein cours. Mes jambes s'écartent encore pour lui faciliter la manœuvre. Ses doigts s'introduisent dans mon sexe à plusieurs reprises ; ils s'amusent aussi à titiller mon clitoris. Mon attention a complètement quitté le cours ; je me concentre uniquement sur les doigts du garçon que j'aime qui me font mouiller de plus en plus. C'est divin, mon corps tremble, mon cœur bat la chamade, mon sang bout. J'essaie de rester discrète mais ma respiration se fait de plus en plus forte. C'est dans un soupir que je pose ma propre main sur la bosse formée au niveau de l'entrejambe de Thomas. Je le sens lui aussi bien excité.

— Cette fois, ça suffit au fond, hurle la voix de monsieur Gluau qui me ramène à la réalité. Mademoiselle Grojean, vous allez échanger votre place avec mademoiselle Leonne. Comme cela, je vous aurai à l’œil !

Hein ? Quoi ? Mais non, je ne suis pas d'accord. Je ne veux pas quitter Thomas. Surtout pas pour aller à côté de David. Non, ce n'est pas juste ! Thomas me lance un regard désolé tandis que je range mes affaires, résignée. J'essaie de ne rien laisser paraître de mon état tandis que je me lève pour rejoindre la table de David. Je m'assois à ses côtés sans poser les yeux sur lui, de peur qu'il comprenne dans quel état je me trouve. Si c'était le cas, on peut être sûr de l'avoir dans les pattes un bon bout de temps. Élodie, positionnée juste devant nous, se retourne et me lance un étrange sourire. A-t-elle compris ce que son frère me faisait à l'instant précédent ?
J'essaie donc de me réintéresser au cours, mais je sens comme un malaise. Le regard de David pèse sur moi. Je commence à m'inquiéter. D'un seul coup il se penche et me chuchote à l'oreille :

— Je suis au courant !

Cette déclaration me glace le sang, mais j'essaie de ne rien laisser paraître.

— Au courant de quoi ? fais-je, innocente.
— De tout ! Que tu caches bien ton jeu. Que tu ne portes rien sous ta jupe. Que tu es une nymphe.

Merde ! Là, je crois que je suis mal ! Comment peut-il être au courant ? Qui lui a dit cela ?
Soudain, sa main se pose sur ma cuisse et commence à la caresser.

— Putain, mais qu'est-ce que tu fais ?
— Arrête de faire ta prude ! Tu sais très bien ce que je fais. Je me suis toujours demandé ce que tu pouvais bien cacher sous cette jupe.
— Non, arrête, je t'en supplie...
— Silence : tu sais très bien que c'est open bar pour nous aujourd'hui ; alors, écarte les cuisses !

Je suis rouge comme une tomate. Me donner à ce mec, beurk !

— Alors obéis-lui, me lance Élodie en se retournant. Tu as voulu devenir une nymphe, tu en assumes les conséquences maintenant.

Le pire c'est qu'elle a raison. Je n'ai pas le choix ; tout du moins, je l'ai déjà fait quand j'ai accepté de participer à cette journée sans culotte. Pourtant je savais que ce genre de situation pouvait arriver. Vaincue, j'ouvre donc mes cuisses. La main de David s'y engouffre et me doigte sans ménagements.

— Putain, elle est déjà toute trempée ! lâche David, surpris.
— Je t'avais bien dit qu'elle aimait ça, lui répond Élodie.

Cette dernière affiche un fier sourire moqueur en voyant l'expression de mon visage. Ça y est, je viens de réaliser ce qui est en train de se passer : c'est Élodie la responsable ! C'est elle qui a tout révélé à David. Elle m’a donc envoyée dans un piège, tout ça pour me déstabiliser, sûrement pour que j’abandonne ma candidature à la présidence du club. Elle savait que j'ai horreur de David. Elle a donc décidé de contre-attaquer. Mais je ne me laisserai pas vaincre comme cela. Je vais subir cette nouvelle épreuve comme j'ai subi les précédentes, sans broncher !

— Si tu crois que tu vas me faire abandonner comme cela, tu te trompes, lui déclaré-je sur un ton de défi.
— Ah-ah, se moque-t-elle. Comme tu peux être naïve ! Tu ne tiendras pas deux secondes face à moi.
— C'est ce qu'on va voir ! riposté-je. Vas-y, David, plus profond ! Et accélère un peu la cadence. Là, je m’endors.
— Ah putain, mais t'es vraiment une salope, en fait ! dit-il en m'obéissant.

Malgré que je déteste de plus en plus David, je dois dire que ses doigts me stimulent peu à peu. J'essaie de m'imaginer que ce sont toujours les doigts de Thomas qui me fouillent. J'arrive malgré tout à ressentir du plaisir. David me prend la main et la pose sur la bosse formée. Je retire ma main violemment.

— Là, tu peux toujours rêver ! lui dis-je fermement.
— Tss, me lance Élodie. Si tu crois que je n'ai pas compris tes motivations… Tu es amoureuse de mon frère, n'est-ce pas ? Tu espères l'avoir pour toi quand tu seras présidente. Désolée de te décevoir, ma vieille, mais tu te berces d'illusions. Mon frère ne t'aime pas et ne t'aimera jamais ! D'après toi, combien de temps lui faudra-t-il avant de plonger sa main sous la jupe de Natacha ?

Je me contente d'afficher un sourire moqueur pour seule réponse. Pauvre Élodie, pour tenter Thomas, il aurait fallu que tu choisisses une autre nymphe que la seule qu'il déteste. Tu connais si mal ton frère !
Mon sourire semble la faire rager.

— Si tu crois que c'est tout ce que j'ai prévu pour toi… me lance-t-elle pour me faire perdre mon assurance.

Que veut-elle dire au juste ? Bluffe-t-elle ou non ?
C'est en voyant monsieur Gluau s'avancer vers nous que je réalise ce qu'elle voulait dire. Quelle conne j'ai été ! Il est forcément complice : c'est quand même lui qui nous a fait changer de place, Natacha et moi.
Je cache le plus possible mes jambes sous la table pour éviter qu'il repère ce qui est en train de se passer, mais si je ne fais pas erreur et qu'il est bien complice, cela ne sert à rien. Mon dernier espoir vole en éclat quand je sens sa grasse présence derrière moi.

— Alors, Mademoiselle Leonne, me lance-t-il, où en êtes-vous dans vos exercices ? Ça n'a pas l'air d'avoir beaucoup avancé.
— Non… Désolée, Monsieur ; j'avoue avoir du mal à comprendre, testé-je sans grand espoir de me débarrasser de lui.
— Laissez-moi vous expliquer une dernière fois... et puis tenez-vous droite sur la chaise, ce n'est pas une position bonne pour le dos.

Il me plaque le dos contre le dossier tandis qu'il commence l'explication. Il dégage mes cheveux auburn de mes épaules, probablement pour lui laisser une meilleure vue sur mon décolleté. Pendant ce temps-là, David est toujours en train de me doigter sous la table. Les deux grosses mains poisseuses de monsieur Gluau commencent à me masser les épaules. Il ne s'oblige même plus à continuer ses explications.

— Comment c'est là-dessous, Monsieur Marson ? demande le prof.
— C'est bouillant et tout humide, répond David. Vous pouvez y aller, Monsieur ; elle n'attend que ça !

Les deux grosses paumes plongent alors et m'empoignent les seins, là, sans discrétion, au fond d'une classe remplie d'élèves. Pourvu que personne ne se retourne et découvre le spectacle ! Monsieur Gluau me malmène la poitrine. Ses mains crasseuses se permettent même de passer sous la barrière du tissu. Il me triture les seins, me pince les tétons. Il s'en donne à cœur-joie ! David, lui, est toujours en train de s'occuper de ma chatte d'une main tandis qu'il se masturbe de l'autre.

Gluau me prend la tête et la colle à son entrejambe. Je sens une énorme bosse derrière. J'ai le visage cramoisi, mais je suis fermement décidée à aller jusqu'au bout de l'épreuve que m'impose ma rivale. Il frotte son entrejambe sur l'arrière de mon crâne tandis qu'il se permet même de sortir un de mes seins à l'air libre.
Il recule un peu ma chaise et fait signe à David de remonter au maximum ma jupe afin qu'il puisse mater ce qui s'y passe. Élodie s'est encore retournée pour observer la scène. Son voisin de table est lui aussi en train de la doigter. Elle sort de sa poche son téléphone portable et le tend dans ma direction.

— Fais un beau sourire… lance-t-elle, moqueuse.

Je suis rouge de honte de me montrer comme cela, mais je lui lance un regard de défi capté par la caméra de son téléphone. Je suis plus forte qu'elle ne le croit. Je ne me laisserai pas impressionner par si peu.
J'entends la fermeture Éclair du pantalon du gros porc s'ouvrir, et un épais bout de chair s'écrase dans mes cheveux. Ce fumier a sorti son sexe et commence à le frotter sur mon crâne.

— Cela ne te dérange sûrement pas. Après tout, je ne fais que te toucher, certes pas qu'avec les mains. Je suis donc toujours dans vos règles de salope.

Je ne lui réponds pas. Élodie a appelé Sandrine et Élisa, deux nymphes qu'elle a rangées dans son camp, afin qu'elles admirent elles aussi le spectacle. Ces dernières ne manquent pas de pouffer comme des pintades. David accélère la cadence aussi bien sur mon sexe que sur le sien. Je le sens au bord de la jouissance. Il est tout rouge et a les yeux exorbités. On dirait qu'il va faire un malaise. Il lâche finalement mon sexe pour ne s'occuper que du sien à un rythme effréné. Puis soudain, ce salaud s'empare de ma trousse, l'amène à son sexe et éjacule dedans. Je pousse un petit cri de protestation et tente un mouvement, mais le gros derrière moi me maintient sur ma chaise tandis que son gland continue de baver sur mes cheveux. Et merde, deux gars sur notre gauche ont compris ce qu'il se passait et sont en train de filmer eux aussi la scène avec leur portable. Cette fois c'est mort, cette histoire va faire le tour de l'école.

— Dis, tu ne voudrais pas sucer l'père Gluau, ma p'tite salope ? me demande l'immondice.

Qu'il aille se faire voir ! C'est déjà bien que je le laisse me toucher. Ne me voyant pas réagir, il n'insiste pas.
Il se branle tandis que son autre main continue de me malmener un sein. Il frotte son sexe sur mes cheveux, puis sur ma nuque et enfin sur ma joue. J'ai sa dégoûtante odeur qui m'empoisonne les narines.
Cette fois, c'est Thomas qui a repéré la situation. Je le vois nous observer d'un œil inquiet. Il cherche sans doute un moyen de me sortir de ce mauvais pas. D'un signe de tête, je lui fais comprendre de ne rien faire. Je veux passer cette épreuve avec succès, faire comprendre à Élodie qu'elle ne m'impressionne pas et qu'elle ne m'aura pas si facilement.

L'autre derrière moi souffle comme un bœuf ; il doit sûrement approcher le point de non-retour. Il accélère la cadence sur son boudin. Très vite, je sens s'écraser trois lourds jets de sperme dans ma chevelure. Élodie et ses poufs se mettent à exploser de rire. Je ne me suis jamais sentie aussi humiliée de ma vie.

Le gros range son sexe et retourne à son bureau comme si de rien n'était tandis que j'enlève le plus gros de sa semence avec un Kleenex. La sonnerie retentit ; les élèves rangent leurs affaires dans le brouhaha et quittent la salle. Quant à moi, j'essaie de me faire discrète. Thomas m'escorte jusqu'aux sanitaires, où je complète au mieux ma toilette grâce à un peu d'eau. Il me regarde faire sans un bruit. Ce n'est qu'une fois fini, quand mes yeux croisent son regard navré, que les larmes se mettent à couler et qu'il me prend dans ses bras en me disant qu'il est désolé.

Auteur : Nathan Kari
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